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Tuberculose : vaste plan de dépistage après le décès d'un enfant





Une petite ville de la Vienne est en émoi après le décès d’un enfant de 5 ans. Scolarisé dans la commune de Smarves, le petit garçon est mort des suites d’une tuberculose. Deux de ses camarades auraient été hospitalisés, selon la Nouvelle République. Les autorités sanitaires ont lancé un vaste plan de dépistage afin de déterminer si d’autres personnes, enfants ou adultes, auraient pu être contaminées.

C’est une méningo-encéphalite, une complication de la tuberculose, qui a emporté l’enfant, à la fin du mois d’avril. L’infection aurait donc été diagnostiquée tardivement, trop tard pour permettre une prise en charge efficace. « La tuberculose responsable de ce décès n'a pas pu être détectée avant le décès de l'enfant. Pendant toute la durée de sa prise en charge, ses examens de thorax et de prélèvements bronchiques s'étaient révélés normaux », a expliqué l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle Aquitaine, citée par le quotidien régional.

La réaction des autorités sanitaires ne s’est pas faite attendre. Dans les jours suivant le décès du jeune patient, un plan de dépistage a été lancé. Plus de 250 élèves de l’école Roger Plain de Smarves auraient pu être en contact avec l’écolier décédé, ou au moins avec le bacille de la tuberculose, qui se transmet par voie aérienne (postillon, éternuement, toux…). Cette campagne de dépistage aurait permis la détection de deux enfants chez lesquels l’infection était latente. Les parents d’élèves semblent toutefois peu rassurés. L’un d’eux, interviewé par la Nouvelle République, fait ainsi remarquer que rien de confirme que l’enfant décédé était bien le patient zéro, c’est-à-dire la source de l’infection.

La tuberculose est en recul en France, mais plus de 4 700 cas ont tout de même été recensés en 2015 dans l’Hexagone. Le point le plus préoccupant est le développement de souches résistantes aux traitements antibiotiques classiques. Une récente étude montre ainsi que près de 10 % des patients jamais traités présentent une forme résistante. « La résistance à un des deux antituberculeux majeurs a un impact négatif sur le devenir du malade et les tuberculoses avec bacilles résistants à la rifampicine ont un moins bon pronostic que les tuberculoses à bacilles sensibles », expliquait ainsi le Pr Jérôme Robert à Pourquoidocteur, en mars dernier.

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