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A New York

Grippe aviaire : une première transmission du chat à l’homme

Littéralement du jamais vu. Une centaine de chats a été infectée par la grippe aviaire aux Etats-Unis. Un vétérinaire chargé de leurs soins est aussi tombé malade.

Grippe aviaire : une première transmission du chat à l’homme aperkins/epictura




C’est une épidémie bien étrange qui sévit dans la ville de New York (Etats-Unis). Le virus de la grippe aviaire H7N2 a infecté des chats hébergés dans plusieurs refuges. Un vétérinaire chargé de leurs soins a lui aussi été contaminé. Un véritable sac de nœuds que le Département sanitaire municipal tente de démêler.

La souche H7N2 de la grippe est un virus dit aviaire car il affecte principalement les oiseaux. Mais la grippe a la particularité de muter souvent, ce qui peut se traduire par des transmissions inter-espèces. A New York, une centaine de chats sont tombés malades en l’espace d’une semaine. Tous étaient hébergés dans des refuges sur l’île de Manhattan. Les analyses biologiques n’ont pas laissé l’ombre d’un doute : il s’agit d’une grippe aviaire.

De rares cas humains

Plusieurs facteurs ont facilité la circulation du virus. Plusieurs chats ont changé de refuge, et la souche repérée est très contagieuse. Elle est cependant peu virulente. Sur la centaine d’animaux infectés, seul un est mort. Les autres ont développé des symptômes modérés et ont rapidement guéri.

La municipalité ne montre pas d’inquiétude. Elle fait tout de même preuve de prudence : les adoptions sont suspendues tant que l’épizootie n’est pas terminée. Les chats malades, eux, seront placés en quarantaine. Le caractère particulier de la flambée explique ces précautions. La souche H7N2 ne se transmet habituellement pas à l’être humain. « Il existe deux précédents documentés d’infection (…) chez l’homme aux Etats-Unis », précise le Département sanitaire dans un communiqué. Ils datent de 2002 et 2003.

Un risque faible

Le cas rapporté par la ville de New York relève du jamais-vu. Pour la première fois, un chat a contaminé un homme. Le patient en question est un vétérinaire chargé de soigner plusieurs animaux malades. Son exposition permanente aux sécrétions respiratoires pourrait expliquer cette transmission exceptionnelle. 160 autres employés et volontaires ont été dépistés. Aucun n’est porteur du virus H7N2. De même, aucune des personnes qui ont adopté un chat ces dernières semaines n’ont présenté de signe suspicieux.

« Notre enquête confirme que le risque du H7N2 pour la santé humaine est faible, admet Mary Bassett, commissaire en charge de la santé. Mais nous invitons les New-Yorkais qui ont adopté un chat dans un abri ou un groupe de secours dans les trois semaines à rester vigilants sur la santé de leur animal. » La ville a aussi réalisé des tests sur les autres espèces accueillies dans les refuges touchés par la grippe. Les résultats n’ont pas encore été livrés. La source de l'épidémie n'a pas non plus été révélée.

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