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Trois cas déclarés

Dijon : deux étudiants décèdent d’une méningite

Par la rédaction

Deux étudiants sont morts d’une infection invasive à méningocoque déclarée à l’université de Bourgogne.

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Trois cas d’infection invasive à méningocoque ont été déclarés chez des étudiants de l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Deux d’entre eux sont décédés, rapporte le journal le Bien Public, qui cite une communiqué de l’Agence régionale de santé (ARS) publié tard ce vendredi soir. L'état de santé de la troisième personne semble évoluer favorablement.

Les cas se sont déclarés entre octobre et décembre 2016. L’agence appelle à la plus grande des vigilances. « La survenue sur une période de deux mois, de trois cas au sein du milieu étudiant, chez des jeunes adultes de la même classe d’âge, retient l’attention des autorités sanitaires », indique l'ARS qui précise avoir « procédé à la recherche des personnes ayant eu des contacts proches et répétés avec les étudiants, pour leur recommander une prophylaxie antibiotique et une vaccination ».

"Signes évocateurs"

L'Agence régionale de santé a également informé les professionnels de santé de cette situation, afin qu’ils déploient « une vigilance particulière vis-à-vis de patients présentant des signes évocateurs de la maladie ».

L’une des deux personnes décédées est une étudiante âgée de 20 ans, qui était en 3e année de licence à la faculté de droit de Dijon. Elle est morte jeudi 20 octobre 2016 au Centre Hospitalier de Dijon, précise France 3 Bourgogne.

Une méningite est une inflammation des méninges, les enveloppes du cerveau et de la moelle épinière. La maladie est souvent liée à infection de ces enveloppes par un virus ou par une bactérie (plus rarement un champignon ou un parasite). Les méningites peuvent survenir à tout âge, mais elles touchent plus particulièrement les enfants et les adolescents.

Chez l’adulte et le grand enfant, une méningite se traduit le plus souvent par une association de signes que l’on appelle « syndrome méningé ». Celui-ci associe le plus souvent : de violents maux de tête (« céphalées »), une raideur de la nuque, une forte fièvre, une intolérance à la lumière (« photophobie ») et des nausées ou des vomissements. En cas de doute, il faut consulter rapidement. 

Avec un taux d’incidence (nombre de cas rapporté à la population) de 0,72 cas pour 100 000 habitants, la maladie reste rare en France.