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Marmande

Lot-et-Garonne : un cas suspect d'arbovirose découvert

Par Anne-Laure Lebrun

Un cas suspect d'arbovirose a été découvert à Marmande chez une personne revenant de la Réunion. Une opération de démoustication va avoir lieu à son domicile. 

calafellvalo/flickr
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Un cas suspect d’arbovirose, une maladie infectieuse transmise uniquement par la piqûre d’un moustique, a été détecté à Marmande chez une personne de retour de la Réunion, a indiqué ce mardi la Préfecture du Lot-et-Garonne. Il s’agit du 9ème cas d’arbovirose suspect ou avéré dans ce département du Sud-Ouest.

Dans leur communiqué, les services de l’Etat ne précisent pas la nature de l’infection. Il pourrait s’agit d’un cas de Zika, de dengue ou de chikungunya. Toutefois, il est fort possible que ce voyageur souffre de la dengue car il est le seul arbovirus actuellement en circulation sur l’île de la Réunion depuis fin 2015.

Opération de démoustication

A la suite de ce signalement, une enquête a été menée par l’entente interdépartementale pour la démoustication du littoral Méditerranée (EID Méditerranée) au domicile du malade. Celle-ci a révélé la présence du moustique Aedes albopictus, le fameux moustique tigre. Une découverte inquiétante puisqu’il est vecteur de ces maladies.

Aussi pour éviter que ces moustiques ne piquent la personne infectée et transmettent le virus à d’autres personnes, la cellule départementale de gestion du moustique tigre va procéder à une opération de démoustication « dans un rayon de 150 mètres autour du lieu où a été mis en évidence la présence du moustique », explique la préfecture.

Le département du Lot-et-Garonne commence à être habitué à ces actions de lutte anti-vectorielle. Depuis août 2012, il est classé en niveau 1 du plan national anti-dissémination du Chikungunya, de la dengue et du zika, ce qui signifie que l’implantation du moustique est confirmée et active. « Aussi, la vigilance de tous est indispensable », rappelle la préfecture qui souligne qu’en adoptant certains gestes de prévention, il est possible de réduire de 80 % la présence du moustique, et donc le risque de piqûre.

 

 

Source : Ministère des Affaires Sociales et de la Santé

Eliminer les eaux stagnantes

Pour lutter contre la prolifération de ce nuisible, il faut détruire les gîtes larvaires comme les pots de fleurs vide dans les jardins, les coupelles sous ces derniers, tout ce qui peut contenir de l’eau et où les moustiques femelles iront pondre leurs œufs. Le nettoyage des gouttières est aussi vivement recommandé. L’ajout de poisson dans les bassins est également une bonne solution car ils mangent les larves de moustiques.

 


Les particuliers pensant avoir vu un moustique tigre, reconnaissable à ses rayures noires et blanches, sont invités à le signaler sur le site internet www.signalement-moustique.fr ou sur l’application mobile IMoustique, disponible sur l’AppStore et sur Google play.