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E-cigarette : le programme commun des associations

Après le sommet de la vape, 6 points de consensus entre les associations devraient encourager les fumeurs à utiliser cette alternative au tabac.

E-cigarette : le programme commun des associations amnarj20066/epictura




Le 1er sommet de la vape organisé ce lundi à Paris a rassemblé des scientifiques, des politiques, 9 associations (1), les autorités de santé, et les utilisateurs d'e-cigarette. Tous étaient là pour débattre ensemble du meilleur moyen de favoriser l’essor de l’utilisation de la cigarette électronique en tant qu’alternative au tabac chez les fumeurs et de minimiser les potentiels effets négatifs.

Et 48 heures après la fin des tables rondes, un premier consensus émerge entre les différentes parties présentes ce jour-là (Fédération Addiction, Aiduce, FIVAPE, etc.) Dévoilé sur Twitter par le Pr Bertrand Dautzenberg, l'un des organisateurs, six points font désormais l'unanimité pour encourager les fumeurs à utiliser cette alternative novatrice aux tabac. Voici la version définitive du texte. 

Les clefs du succès pour arrêter de fumer 

« 1. En utilisation normale, les émissions de la vape ont une composition au minimum 20 fois moins toxique que la fumée de tabac.

2. Les produits de la vape, y compris les liquides sont actuellement classés comme des produits de consommation courante. Des normes existent actuellement. Ces exigences de qualité (AFNOR ou autres exigences équivalente) doivent permettre de rassurer les fumeurs désireux de trouver une alternative au tabagisme.

3. La vape a très certainement permis à de très nombreux fumeurs d’arrêter de fumer ou de réduire significativement leur consommation de tabac.

4. L’utilisation d’arômes, la dose adéquate de nicotine et un matériel adapté à chaque fumeur sont les clefs du succès pour remplacer le tabac par la vape.

5. L’e-cigarette apparaît chez les adolescents plus comme un concurrent du tabac que comme un produit d’initiation et les craintes d’y voir une porte d’entrée massive en tabagie s‘estompent en 2016 ; la vigilance reste cependant de mise (données 2016 de Paris Sans Tabac).

6. Des études de suivi de cohortes de consommateurs sur le long terme sont nécessaires afin de confirmer les bénéfices du vaporisateur personnel ».

Trois sujets encore en débat

Mais après les points d'accord restent les sujets qui fâchent avec trois points toujours en discussion. Ils sont principalement liés à la place du produit dans la société :

« 7. Les vapoteurs et de nombreux professionnels de santé demandent un signal fort et clair de la part des autorités sanitaires.

8. La publicité directe et indirecte autour du tabac est unanimement désavouée. Une éventuelle interdiction de publicité généralisée des produits de la vape incluant les boutiques est elle aussi majoritairement désavouée.

9. La réglementation du vapotage dans les lieux publics et de travail apparaît comme le point le moins consensuel, même si tous reconnaissent l’absence ou quasi absence de risque sanitaire. Cependant, l'obligation d'avoir des espaces de vapotage au sein des lieux de travail proposée par le gouvernement a été rejetée par les parlementaires. Cette disposition doit être réintroduite dans la loi de Santé comme une option possible, mais sans caractère obligatoire ».

(1) SOS ADDICTIONS, Fédération Addiction, Fédération Française d'Addictologie (et Oppelia), Aiduce, RESPADD, Tabac et Liberté, Actions Addictions, ANPAA

 

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