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QUESTION D'ACTU

Clinique Claude Bernard de Metz

Affaire Corentin : les 2 chirurgiens suspendus par l'Ordre des médecins

L'Ordre des médecins a prononcé des suspensions d'exercice à l'encontre de deux chirurgiens qui avaient opéré Corentin, un petit garçon mort lors d'une appendicectomie en 2014.

Affaire Corentin : les 2 chirurgiens suspendus par l'Ordre des médecins SOLENT NEWS/SIPA




Le 31 octobre 2014, Corentin, un Messin de 11 ans, est décédé après des complications survenues alors qu’il se faisait opérer de l’appendicite à la clinique Claude Bernard de Metz (Moselle). Suspectant des erreurs ou des maladresses, ses parents avaient décidé de porter plainte contre X pour homicide involontaire.
L'avenir leur donnera raison. Quelques mois après, on apprenait en effet que Corentin n’aurait pas dû subir une appendicectomie. Selon son père, qui avait consulté un rapport d’experts, remis début janvier, rien ne justifiait cette décision. « Il n’y avait pas d’appendicite aiguë, ni d’indication opératoire immédiate », avait-il souligné au micro de l’Agence France Presse (AFP).
Pire encore, l’intervention elle-même comprenait des failles : la cœlioscopie – utilisée dans 70 % des cas – n’avait pas été réalisée dans les règles de bonne pratique. Et après la survenue de la complication, de longues minutes avaient été perdues avant que son origine ne soit détectée. Pour toutes ces raisons, des sanctions à l'encontre des médecins concernés viennent de tomber.

Jusqu'à 3 ans d'interdiction d'exercer 

D'après l'AFP, l'Ordre des médecins a prononcé ce mercredi des suspensions d'exercice de la médecine à l'encontre de deux chirurgiens qui avaient opéré Corentin.
Le chirurgien principalement mis en cause dans cette affaire a été interdit d'exercer la médecine pendant 3 ans, selon la décision de la chambre disciplinaire de première instance de l'ordre des médecins de Lorraine. 
Un autre a été interdit d'exercer pour deux ans, dont un avec sursis.

L'Ordre n'a cependant pas publié les détails de la décision, et notamment l'exposé des griefs retenus à l'encontre des deux médecins. On sait seulement que l'audience s'est déroulée fin janvier, à huis clos.

Au total, il faut préciser que ce sont sept praticiens qui sont intervenus au chevet de Corentin, qui mourra le lendemain de son opération au CHU de Nancy, où il n'avait été transféré en urgence qu'au bout de neuf heures d'opération à Metz. L'instruction est toujours en cours.

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