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QUESTION D'ACTU

Etude de la DREES

Fracture du col du fémur : 1 senior sur 4 décède un an après

Les hommes sont défavorisés après une fracture du col du fémur. Un an après l’hospitalisation, un tiers d’entre eux sont décédés contre un cinquième des femmes.

Fracture du col du fémur : 1 senior sur 4 décède un an après GILE/SIPA




Une chute lourde de conséquences… Les personnes âgées qui se sont fracturées le col du fémur ont parfois du mal à récupérer. Cette perte d’autonomie entraîne une conséquence grave, mais fréquente : un an après leur admission à l’hôpital, 23 % des patients sont décédés. Cette statistique alarmante est avancée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui s’appuie sur les données de l’Assurance maladie de 2008-2009.

Rien que sur cette année, 95 000 personnes de plus de 54 ans ont été hospitalisées pour fracture de l’extrémité supérieure du fémur. Les femmes en représentaient la grande majorité. En effet, il s’agit d’une complication fréquente de l’ostéoporose.

Pourtant, ce sont les hommes qui s’en sortent le moins bien. Un an après l’incident, un tiers d’entre eux sont décédés contre un cinquième de leurs paires. Ce différentiel émerge dès l’hospitalisation et tout au long du suivi, jusqu’à trois mois : la mortalité est doublée par rapport au sexe féminin.



L'âge augmente le risque

La région de prise en charge, et le type d’établissement n’influencent pas le résultat à long terme. En revanche, plus le patient est âgé au moment de la fracture, plus le risque de ne plus être en vie après un an est élevé. La tendance est là encore plus marquée chez les hommes : le taux est inférieur à 15 % chez les moins de 65 ans et excède 64 % chez les plus âgés. Chez les femmes, il ne dépasse pas 10 % avant 70 ans. Pour les plus âgées, la mortalité maximale est de 42,4 %.

Quel que soit le sexe, être en bonne santé générale lors de l’hospitalisation est un meilleur facteur prédictif. Le taux de décès est similaire selon les types de fractures, mais le mode de prise en charge l’influence. Ainsi, les patients qui ont bénéficié d’une prothèse totale sont ceux qui s’en sortent le mieux – avec seulement 16 % de décès à un an.

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