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Rapport de la Drees

Le nombre d’IVG repart légèrement à la hausse

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) repart légèrement à la hausse en 2013. Les recours médicamenteux représentent un acte sur deux. Les jeunes sont très représentées.

Le nombre d’IVG repart légèrement à la hausse 20 MINUTES/SIPA

  • Publié le 09.07.2015 à 14h55
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  • Mise à jour le 10.07.2015 à 16h30
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En 2013, 229 000 femmes ont choisi de mettre fin à leur grossesse, dont 217 000 en Métropole. Dans son dernier rapport, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) revient sur les interruptions volontaires de grossesse (IVG) pratiquées en France. « Certaines femmes seront concernées plusieurs fois durant leur vie féconde », rappellent Annick Vilain et Marie-Claude Mouquet, co-auteurs du texte.

Après deux années consécutives de baisse, le nombre d’IVG repart légèrement à la hausse. La Drees dénombre 15,3 actes pour 1 000 femmes en âge de procréer. Il était de 14,5 pour 1 000 l'année précédente. Mais le taux est assez variable selon les classes d’âge. Chez les jeunes, cet écart est particulièrement fort : le taux d’IVG est de 9,5 pour 1 000 chez les 15-17 ans et grimpe à 21,8 pour 1 000 chez les 18-19 ans.

L’IVG médicamenteuse progresse

C’est dans les régions Île-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Languedoc-Roussillon que le taux d’IVG est le plus élevé. Mais le profil des actes varie sensiblement selon la localisation. 15 % des IVG ont été réalisées dans un cabinet médical. Dans les départements d’outre-mer (DOM), cette proportion atteint les 25 %.

Le recours aux IVG médicamenteuses progresse de manière régulière, note la Drees. Elles représentent aujourd’hui la moitié des interruptions de grossesse, contre 10 % en 1992. Le nombre d’IVG chirurgicales augmente aussi légèrement.

 

Les auteurs du rapport se penchent aussi sur les raisons qui motivent les femmes à mettre fin à leur grossesse. « Le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive », expliquent-elles. Le plus souvent, cette décision découle d’un échec de la contraception, d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif.

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