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Alimentation : les Français veulent être mieux informés

Les Français veulent en savoir plus sur ce qu'ils mangent. Ils réclament une information plus transparente sur les produits chimiques et OGM présents dans leur menu.

Alimentation : les Français veulent être mieux informés BrianAJackson/epictura




Les Français veulent plus de transparence sur le contenu de leur assiette. Interrogés par l’Inra (1) et la CLCV (2), 2 000 consommateurs ont livré leur point de vue sur les aliments disponibles en supermarché. Les résultats de leur enquête sont éloquents : si la majorité des citoyens consulte peu les emballages, elle plaide tout de même en faveur d’une information à la fois plus riche et plus claire.

Un cinquième de clients pas attentifs

Confrontés aux produits en magasin, 21 % des consommateurs font leur choix sans se référer aux étiquettes. C’est particulièrement le cas chez les personnes à faibles revenus ou à faibles niveaux d’études. Les habitudes sont mauvaises devant l’étalage… ce qui n’est pas forcément le cas à la maison. Un tiers des clients de supermarché font attention, en priorité, au prix des produits puis à leur origine.

L’information nutritionnelle et les différents labels arrivent en deuxième position, avec un quart des volontaires qui s’y réfèrent. Les personnes en surpoids et obèses ont tendance à délaisser ces indicateurs, note l’Inra. En dernière position figurent l’impact des produits sur l’environnement et la responsabilité sociale des entreprises qui attirent davantage l’attention des plus âgés.

Les OGM en ligne de mire

Mais mauvaises habitudes ne signifie pas mauvaises intentions. Ainsi, 97 % des volontaires citent au moins une information à ajouter sur les emballages. « Le souhait d’informations additionnelles qui ne sont pas toutes utilisées au moment de l’achat n’est pas nécessairement contradictoire, explique l’Inra. Il peut révéler d’autres stratégies de la part des consommations : une utilisation future après achat, un usage délégué à des leaders d’opinion ou à leurs représentants. »

De fait, les informations plébiscitées par les participants s’avèrent utiles après l’achat. Ils veulent en priorité savoir si des produits chimiques ou des OGM ont été inclus dans la préparation des produits. Ils souhaitent aussi davantage de renseignements sur leur origine, mais aussi sur le bien-être des animaux ou les conditions de travail dans l’entreprise.

Le circuit court privilégié

Ces informations ont, semble-t-il, un impact sur la perception, et donc les achats : les produits d’origine française, par exemple, sont perçus comme meilleurs. La proximité géographique véhicule aussi l’idée d’alimentation durable. « Cela pose la question de la pertinence de cet indicateur et de la possibilité de construire un indicateur synthétique qui pourrait être plus représentatif de l’alimentation durable », estime l’Inra.

Mais un biais majeur émerge de ces travaux : les consommateurs interrogés ont passé plus de temps à choisir sur Internet que lors des achats en magasin. Et malgré tout, seul un quart des informations disponibles sont consultées. Ce paramètre doit donc être amélioré.

 

(1) Inra : Institut national de la recherche agronomique

(2) CLCV : Association nationale de défense des consommateurs et usagers

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