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Changement de travail : pourquoi les Français sont de plus en plus avides de mobilité

Changement d’entreprise, de métier, de salaire, de statut ou encore de secteur d’activité... 65% des Français souhaitent évoluer professionnellement dans les deux prochaines années.

Changement de travail : pourquoi les Français sont de plus en plus avides de mobilité fizkes / istock

  • Publié le 03.04.2023 à 15h20
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Selon un nouveau sondage de l’Ifop pour Oxygen RP et le Centre Européen de Formation, le désir de mobilité  est de plus en plus fort chez les actifs français. "Environ deux tiers d’entre eux (65%) souhaitent connaître au moins une évolution de leur vie professionnelle dans les deux prochaines années", peut-on lire dans le rapport.

Reconversion professionnelle

Ainsi, 70% du panel des travailleurs interrogés estiment bientôt probable un changement d’entreprise (86%), de métier (72%,) ou encore de secteur d’activité (70%), signe que la reconversion professionnelle n’est pas considérée comme un frein.

Parmi les plus avides de réorganisation se trouvent les moins de 35 ans (79%), les 35 à 49 ans (71%), les habitants d’Ile-de-France (69%) ou du Sud-Ouest (75%), ceux qui possèdent les plus bas revenus (78%) et ceux qui comptent un ou plusieurs enfants de moins de 14 ans dans leur foyer (76%).

"La venue d’une promotion ou d’une augmentation sont particulièrement attendues dans le contexte inflationniste actuel", précise l’Ifop. Le fait d’obtenir un meilleur revenu est ainsi le changement souhaité en priorité en cas de mouvement (mentionné par 60% des répondants au total), largement devant d’autres aspects de la vie (équilibre personnel, pénibilité du travail, intérêt des missions…)."Enfin, le changement de statut constitue la mobilité la moins plausible selon les répondants (62%), la situation économique actuelle renforçant le fait de voir le salariat comme une sécurité", analysent les sondeurs.

Formation

Par ailleurs, en cas de suivi d’une formation pour changer d’emploi, l’aspect financier demeure le principal frein identifié par les répondants. 82% considèrent ainsi que le fait de devoir financer tout ou partie de leur apprentissage serait de nature à stopper la démarche, dont quasiment un sur deux (47%) "tout à fait". Cette perspective est particulièrement préoccupante pour les femmes actives (51%, +7pts vs les hommes), les seniors (51%, +8pts vs les moins de 35 ans), les salariés du secteur public (52%, +7pts vs le privé), et les personnes vivant seules (53%, +7pts vs les foyers avec plusieurs personnes).

Dans des proportions moindres mais toujours élevées, entre 65% et 68% des actifs estiment que les impacts potentiels sur leur situation personnelle, le fait de devoir arrêter leur travail actuel et la situation économique du pays pourraient aussi être un obstacle à la reprise d’une formation."Les impacts sur la vie privée sont surtout redoutés par les femmes (70%), les 25 à 49 ans (73%), les professions intermédiaires (75%) ou employés (72%) et les foyers avec enfant (78%)", conclut la recherche.  

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