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Smartphones, ordinateurs portables

Travail : rester connecté en permanence perturbe notre équilibre

Par la rédaction

Rester connecté à son travail en permanence peut sembler bénéfique… mais à long terme, ne jamais décrocher nuit au bien-être et favorise le stress.

OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA

Wi-Fi, 4G, téléphones mobiles et ordinateurs portables… Pour les accros du boulot, les nouvelles technologies aident à ne jamais décrocher. Mais rester connecté en permanence peut être nocif sur le long terme. C’est ce qu’affirme une revue d’études présentée au congrès annuel du Département de psychologie du travail de la Société britannique de psychologie.

« Le recours aux nouvelles technologies au travail en dehors des heures de bureau est une problématique complexe, qui va durer et qu’il faut résoudre », a déclaré Svenja Schlachter, de l’université du Surrey (Royaume-Uni). Cette doctorante a passé en revue 65 études publiées, menées sur 50 000 employés américains. Le temps passé à travailler en dehors des heures du bureau, leur bien-être et la qualité de leur vie privée étaient notamment évalués.

 

Mieux utiliser la technologie

Les employés qui restent connectés pensent être plus flexibles, plus efficaces. Ils pensent même que leurs employeurs attendent d’eux qu’ils soient disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. « Rester connecté peut, à première vue, améliorer la flexibilité et l’efficacité, mais sur le long terme, cela peut entraîner plus d’heures passées à travailler, et nuire au bien-être à cause du stress et du déséquilibre travail-vie privée », avertit Svenja Schalchter.

 

Aux yeux de la doctorante et ses collègues, le rapport aux nouvelles technologies doit être revu pour être plus efficient : « Chercheurs, employeurs et employés doivent travailler ensemble sur la manière d’utiliser les technologies de la manière la plus bénéfique possible, tout en réduisant ses effets négatifs. » Car on le sait, les heures excessives consacrées au travail, surtout lorsqu’elles empiètent sur la vie privée, favorisent le syndrome d’épuisement professionnel.