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QUESTION D'ACTU

Marisol Touraine repousserait l'examen du projet de loi santé





Marisol Touraine ne passera pas en force. Devant le front uni contre son projet de loi santé, la ministre de la Santé aurait décidé de prendre du temps pour mener à bien les négociations. D'après des informations exclusives des Echos, le texte « ne passerait pas devant le Parlement fin janvier-début février, comme prévu initialement, mais après les élections départementales des 22 et 29 mars. »


La semaine dernière, le quotidien économique révélait déjà que la ministre de la Santé était prête à faire des concessions : ouvrir le service public hospitalier (SPH) aux « établissements privés qui intègrent un service d'urgence » et amender la partie du projet de loi concernant le Service Territorial de Santé au Public (STSP), qui prévoit de donner aux Agences régionales de santé le pouvoir de réorganiser l'offre de soins en fonction des besoins. Une forme d'étatisation du système de santé qui hérisse les médecins.


Mais ces concessions ne semblent pas suffisantes. Depuis que la presse s'en est fait l'écho, les opposants au texte – médecins libéraux, cliniques, urgentistes – n'ont pas fléchi. A coups de communiqués et de déclarations en tout genre, ils ont tous fait savoir que leur mouvement de grève était maintenu. Hier encore le syndicat des médecins libéraux faisait monter la pression en affirmant que le retrait du projet de loi était un préalable à toute discussion avec la ministre. « Nous ne devons en aucun cas céder aux chants des sirènes et maintenir notre appel à la fermeture de nos cabinets », a écrit le Dr Roger Rua, président du Syndicat des Médecins Libéraux (SML) dans un tweet posté ce lundi. 


Avant même de recevoir cette semaine les leaders des deux principaux syndicats de médecins libéraux (la CSMF et MG France), Marisol Touraine aurait donc décidé de donner des gages aux futurs grévistes. Mais la marge de manœuvre de la ministre est étroite. Notamment parce que le principal point d'achoppement, c'est la généralisation du tiers payant. Et que sur ce point, la ministre ne peut pas reculer. Deux mois de plus pour négocier ne seront donc pas de trop.

 

 

 

 

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