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Journée mondiale

AVC : les signes d'alerte à retenir pour limiter les séquelles

Par la rédaction

Alors que 130 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année, il est possible de limiter le handicap des personnes en identifiant rapidement  les signes d'alerte et en ayant les bons réflexes.

OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA

130 000 personnes sont victimes d'accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année, dont 25 % ont moins de 65 ans. L’AVC est aussi la 1ère cause de handicap chez l’adulte : environ 500 000 personnes souffrent au quotidien de séquelles d’un AVC. Afin de sensibiliser la population à cet accident qui a été responsable de 32 500 décès en 2010 en France, la journée mondiale de l’AVC est consacrée pour la troisième année consécutive à la reconnaissance des signes d’alerte.

Les signes à reconnaître

L’accident vasculaire cérébral se manifeste soudainement par :
- une déformation de la bouche, parexemple, lorsque le sourire d’une personne n’est plus symétrique,
- une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe, par exemple, lorsqu’une personne ne peut lever qu'un bras,
- des troubles de la parole, lorsqu’une personne a des difficultés à parler, ou à comprendre.

Il faut en tout cas se souvenir que, contrairement à une attaque cardiaque, l'AVC ne fait pas mal et peut passer inaperçu si l'on n'est pas vigilant. Dès que vous avez reconnu l'un de ces trois signes, il faut agir le plus rapidement possible, avant que les lésions ne soient irréversibles. Lors d'un AVC, une minute de perdue, c’est deux millions de neurones détruits. Le bon réflexe est d'appeler immédiatement le Samu (15 ou 112), qui orientera vers la structure adaptée, comme le rappelle le site Internet du ministère de la Santé.

Que faire en attendant les secours ?

Après avoir appelé le 15, suivre les conseils du médecin régulateur du centre 15 et :
- allonger la personne avec un oreiller sous la tête et la laisser allongée jusqu’à l’arrivée des secours,
- noter l’heure où les signes sont apparus ou quand la personne a été vue pour la dernière fois sans signe,
- regrouper les ordonnances et les résultats des dernières prises de sang réalisées.

Attention : en cas d'AVC, ne pas faire boire ni manger le patient, ne donner aucun médicament et ne faire aucune injection même si c’est le traitement habituel.

Qu’est-ce que l’AVC ?

Cet accident résulte de l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau, dont il résulte une privation d’oxygène.

Il s'agit donc d'une urgence médicale. L'AVC peut, en effet, être fatal (troisième cause de mortalité en France) et dans la moitié des cas, il entraîne des séquelles d’autant plus importantes que le traitement aura été retardé.