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Guinée et Sierra Leone

MSF s'inquiète de la résurgence d'Ebola

Le nombre d’infections par le virus Ebola repart à la hausse, avertit Médecins Sans Frontières. L’organisme déplore la difficulté des populations à appliquer des mesures préventives.

MSF s'inquiète de la résurgence d'Ebola MSF va envoyer des équipes spécialisées en Sierra Leone (MSF/AP/SIPA)




Ebola poursuit sa progression. Le nombre d’infections repart à la hausse, alors qu’il semblait s’être stabilisé, déplore ce 3 juin l’organisation Médecins Sans Frontières (MSF). L’épicentre de l’épidémie, la Guinée, est touché, mais le virus s’étend aussi au Sierra Leone.

 

MSF, qui prend en charge les patients infectés par le virus Ebola, lance l’alerte : les mesures prises pour contenir l’épidémie sont insuffisantes. Pour preuve : fin mai, le Sierra Leone a notifié un cas confirmé d’Ebola et 4 décès suspects. Le pays est sérieusement menacé par le virus, avec un total de 18 cas confirmés. Pour limiter la propagation des infections, MSF envoie une équipe spécialisée en soutien des professionnels déjà sur place. Du matériel médical et logistique supplémentaire sera aussi fourni aux équipes présentes.

 

Des malades très mobiles

En Guinée, l’épidémie ne ralentit pas non plus. Lors du dernier point fourni par le ministère de la santé guinéen, Ebola a fait 178 victimes, dont 113 cas mortels. Loin de se limiter à son « épicentre » (la capitale Conakry, Guéckédou et Macenta, d’où proviennent les premiers cas), le virus s’est propagé à la Guinée Maritime, la zone côtière du pays.

 

Si le virus continue de migrer, c’est en partie en raison de la « réticence des malades à aller à l’hôpital », justifie MSF. En dépit des efforts consentis par les équipes sur place, « l’Ebola est une maladie qui fait peur et qui est perçue comme mystérieuse », précise Marie-Christine Ferir, coordinatrice des programmes d’urgence de MSF. « Gagner la confiance de la population reste essentielle pour combattre l’épidémie. »
Les populations résistent aussi aux mesures de prévention, souligne l’ONG : les malades, vivants ou décédés, sont extrêmement mobiles ce qui complique le confinement du virus à une zone précise. « La résistance de la communauté et le suivi transfrontalier des personnes ayant été en contact avec les malades sont les principaux défis que nous rencontrons sur le terrain », ajoute Marie-Christine Ferir.

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