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Activité physique

Sport le week-end ou au quotidien : les bénéfices sont les mêmes

Pratiquer une activité physique seulement le week-end peut, selon une étude, garantir les mêmes bénéfices santé qu’un exercice plus régulier tout au long de la semaine. Mais à une condition.

Sport le week-end ou au quotidien : les bénéfices sont les mêmes PeopleImages / istock




L'ESSENTIEL
  • Selon une étude, pratiquer une activité physique modérée à intense seulement un ou deux jours par semaine peut offrir les mêmes bénéfices santé qu’un exercice plus régulier, à condition de totaliser 150 minutes par semaine.
  • Ce mode d’entraînement réduit significativement les risques de décès toutes causes confondues, ainsi que ceux liés aux maladies cardiovasculaires et au cancer.
  • Une bonne préparation physique est essentielle pour éviter les blessures si l’effort est concentré sur un jour ou deux, rappellent les chercheurs.

Bonne nouvelle pour les personnes au planning chargé : il ne serait pas indispensable de pratiquer du sport quotidiennement pour préserver sa santé avec l’âge. Une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association révèle que les "weekend warriors", ces "guerriers du week-end" qui concentrent leurs efforts physiques sur un ou deux jours par semaine, peuvent bénéficier de bienfaits santé comparables à ceux de ceux qui s'activent plus régulièrement.

Un risque de mortalité réduit de 32 %

"Vous n'avez pas besoin de faire du sport tous les jours pour rester en bonne santé. Tant que vous atteignez les 150 minutes d'activité physique modérée à intense par semaine, vous pouvez réduire significativement votre risque de décès", explique le Dr Zhi-Hao Li, épidémiologiste à l'université de Guangzhou en Chine, dans un communiqué. Pour rappel, cette durée correspond aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'American Heart Association.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données de 93.000 adultes au Royaume-Uni à partir d'accéléromètres, des dispositifs portés au poignet qui mesurent les mouvements. Trois profils ont été étudiés : les inactifs, les actifs réguliers, et les weekend warriors. Résultat : les deux groupes actifs ont un risque de décès significativement plus faible que les inactifs. Chez les sportifs du week-end, le risque de décès toutes causes confondues est réduit de 32 %, celui de décès cardiovasculaire de 31 %, et celui de cancer de 21 %. Dans le détail, c’est même un peu mieux que chez les sportifs réguliers, dont les risques baissent respectivement de 26 %, 24 % et 13 %, bien que les chercheurs ne pointent "aucune différence significative".

L’important, c'est "le volume total d'activité physique"

Si certains de ces résultats ont surpris l'équipe de scientifiques, qui s'attendait initialement à ce qu’une répartition du sport tout au long de la semaine soit plus bénéfique, "cela renforce l'idée que respecter les directives de 150 minutes d'activité physique par semaine est la clé de la longévité, quel que soit le modèle". Qu'il s'agisse de jogging, de jardinage ou de danse, "toute activité compte, tant que son intensité est modérée à vigoureuse", rappelle le Dr Li. Un constat partagé par Keith Diaz, professeur à l'Université Columbia, qui souligne : "Ce qui importe, c'est le volume total d'activité physique, pas la façon dont il est réparti sur la semaine."

Attention cependant, concentrer 150 minutes de sport en deux jours n'est pas anodin. "Les weekend warriors sont un peu plus exposés aux blessures musculosquelettiques", prévient le Pr Diaz. Il recommande donc d'y aller progressivement et de bien s'échauffer.

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