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SOPK, dépression post-partum : Prisca Thevenot se livre sur sa maternité

Prisca Thevenot a souffert du SOPK et d’une dépression post-partum.

SOPK, dépression post-partum : Prisca Thevenot se livre sur sa maternité Nuttawan Jayawan / istock.




L'ESSENTIEL
  • Prisca Thevenot est actuellement porte-parole du gouvernement.
  • La ministre a confié dans un récent entretien avoir souffert du SOPK et d’une dépression post-partum.
  • Elle a également été confrontée au harcèlement scolaire de son fils cadet.

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot raconte, dans un entretien accordé à Closer, les épreuves qu’elle a dues surmonter dans son chemin vers la maternité.

Dépression post-partum : "pendant deux ans, j’ai vécu dans un tunnel monstrueux"

"À 11 ans, un gynécologue m’a annoncée que je ne pourrai jamais avoir d’enfants à cause d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), qui touche 13 % des femmes, soit presque autant que l’endométriose", explique d’abord la ministre de 39 ans. "Depuis, j’ai rencontré mon mari, suis tombée enceinte miraculeusement, ai porté mes bébés dans les bras…", poursuit-elle.

À cette maladie gynécologique s’ajoutera une énorme dépression post-partum. "Tout se passait bien jusqu’à une dépression post-partum. Pendant deux ans, j’ai vécu dans un tunnel monstrueux, même si j’avais la chance d’être super bien entourée…", confie-t-elle.

La femme politique a aussi été confrontée au harcèlement scolaire de son deuxième enfant, une épreuve qui l’a particulièrement bouleversée. "Récemment, mon petit s’est fait moquer à la récré après avoir parlé d’une histoire de cœur et j’ai reçu un SMS de la direction. Je n’ai pas hésité une seule seconde à quitter l’hémicycle de l’Assemblée nationale pour rejoindre l’école", raconte-t-elle.

Dépression post-partum et SOPK : de quoi a souffert Prisca Thevenot ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. "Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). À ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique", précise l’Inserm.

10 à 20 % des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les semaines qui suivent l’accouchement. "Ce trouble associe une tristesse intense et inexpliquée, une irritabilité émotionnelle, des troubles du sommeil, des croyances négatives avec un sentiment de culpabilité, une perte d’intérêt pour le nourrisson, une dépréciation de ses compétences maternelles, voire des idées suicidaires", indique l’Assurance Maladie.

De nombreux facteurs de risque de dépression du post-partum ont été identifiés :

  • antécédents personnels de dépression du post-partum ;
  • troubles de l’humeur ;
  • antécédents psychiatriques personnels ou familiaux ;
  • dépression ou anxiété pendant la grossesse ;
  • psychotraumatisme lié à l’accouchement ;
  • événements négatifs pendant la grossesse ;
  • deuil périnatal ;
  • conflits conjugaux ;
  • isolement social ;
  • précarité sociale ;
  • grossesse non désirée ;
  • primiparité (première grossesse) ;
  • antécédents obstétricaux (mort in utero, malformation fœtale, interruption de grossesse, accouchement prématuré, etc) ;
  • grossesse pathologique ;
  • morbidités néonatales.
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