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Les villes pèsent de tout leur poids pour lutter contre l'obésité

Par Damien Coulomb

Réunies au sein de "Vivons en forme", 250 communes accompagnent les programmes de lutte contre le surpoids en adaptant l'environnement urbain.

VALINCO/SIPA

Passer par l’environnement pour modifier les comportements, c’est le pari pris par les 250 communes participant au programme Vivons en Forme (VIF), dont le 5ème congrès doit se tenir les 7 et 8 février prochain à Asnière-sur-Seine. A l’origine, cette initiative part du constat que la modification des comportements n'est efficace que si elle est  assistée par un environnement adapté.

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La ville d’Asnière-sur-Seine fait parti du programme depuis sept ans et en constituait d’ailleurs le laboratoire idéal, selon son maire Sebastien Pietrasanta : "Nous sommes une des villes avec à la fois un des plus hauts taux d’ISF, et une des villes avec le plus haut taux de RSA." Les inégalités sociales se doublent en effet souvent d’inégalités face au surpoids. Alors que 8% des élèves des écoles des situées dans les zones pavillonnaires sont atteints de surpoids se taux monte à 50% dans certaines écoles situées en zep. Pour combattre cette tendance lourde, les villes sont contraintes à un certain nombre d’aménagements.

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À cela s’ajoute des initiatives comme la mise en place d'’ateliers de cuisine pour améliorer la diversité alimentaire ou l’organisation de randonnées et d’activité sportives familiales. L’objectif affiché est d’aider les citadins à passer de 10 minutes d’activité physique quotidienne (à ne pas confondre avec le sport) à 50 minutes. Quant à savoir si le programme VIF focntionne, là encore, Sebastien Pitrasanta veut mettre en avant l'expérience de sa ville : "Depuis que nous sommes entrés dans le programme, nous mesurons et pesons 5000 élèves par an. De 21,7% d'élèves en surpoids, nous sommes passés à 18% et ça baisse encore."