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Pandémie

Covid 19 : le virus ne tue quasiment plus

Par Margot Montpezat

Les décès liés au Covid 19 ont chuté de 95 % depuis janvier, a annoncé l'OMS.

Pornpak Khunatorn/iStock
MOTS-CLÉS :
Il y a eu 95 % de décès en moins dûs au Covid-19 depuis janvier, a déclaré l’OMS.
Même si l’état d’urgence sanitaire semble s’éloigner, le virus circule toujours.
Les nouveaux variants et les symptômes de Covid long doivent faire l’objet d’une surveillance particulière, d'après l'OMS.

Approche-t-on de la fin de l'urgence sanitaire mondiale liée au Covid-19 ? L’organisation mondiale de la Santé (OMS) semble confiante.

Covid-19 : le virus cause beaucoup moins de décès

En effet, d’après sa dernière déclaration, le nombre de morts du Covid a diminué drastiquement depuis le début de l’année, de 95 %. Selon l’OMS, qui se réunira en mai prochain pour évaluer le statut de la pandémie, ce chiffre encourageant ne doit pas faire oublier que le virus circule toujours et qu’il ne disparaîtra pas de sitôt.

"Plusieurs pays constatent un regain et, au cours des quatre dernières semaines, 14.000 personnes ont succombé à cette maladie", a déploré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Ce sont surtout les conséquences de l’infection qui préoccupent l’OMS. En effet, aujourd'hui une contamination sur dix se traduit par un Covid long, ce qui fait que des centaines de millions de personnes pourraient nécessiter des soins de longue durée. C'est pourquoi l'OMS encourage les pays du monde entier à apprendre à gérer les complications du Covid-19 hors situations d'urgence.

Covid-19 : les nouveaux variants du Covid pourraient relancer l'épidémie

En outre, comme le montre l'émergence du variant XBB.1.16, "le virus continue de muter et il est toujours capable de provoquer de nouvelles vagues de contaminations et de décès", a déclaré Maria Van Kerkhove, qui dirige la lutte contre le Covid à l'OMS.

Ce variant XBB et ses sous-variants sont d’ailleurs désormais dominants au niveau mondial et ils sont en mesure de détourner les protections immunitaires actuelles, ce qui signifie que des personnes vaccinées ou déjà infectées pourraient contracter de nouveau la maladie.

La spécialiste de l’OMS a ainsi plaidé pour une surveillance accrue du virus, notamment grâce au dépistage. Comprendre ses différentes mutations pourraient en effet permettre d'affiner la composition des vaccins et de décider des actions à entreprendre.