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QUESTION D'ACTU

Plus de chances de survie

Cancer du rectum avancé : de nouveaux espoirs de traitement pour les malades

Une chimiothérapie en deux temps augmente les chances de survie sans rechute de 31% des personnes atteintes d'un grave cancer du rectum. Une avancée majeure. 

Cancer du rectum avancé : de nouveaux espoirs de traitement pour les malades Rasi Bhadramani / istock.




L'ESSENTIEL
  • L’étude PRODIGE 23 a été menée chez des patients avec un diagnostic récent de cancer du rectum localement avancé (stades II ou III).
  • Elle valide une stratégie de chimiothérapie première par FOLFIRINOX (acronyme pour acide folinique, 5-fluorouracile, irinotécan, et oxaliplatine) en amont de la radiochimiothérapie préopératoire de référence.

Le Pr. Thierry Conroy, oncologue spécialiste des cancers digestifs et Directeur Général de l’Institut de Cancérologie de Lorraine, publie dans le Lancet Oncology un nouveau protocole de soin pour les personnes atteintes d’un cancer du rectum avancé.

De nouvelles perspectives pour les patients

"Depuis 2004, aucune avancée majeure n’a marqué la prise en charge des cancers du rectum localement avancés. Enfin, en voici une ! Nous sommes heureux d’apporter de nouvelles perspectives aux patients : amélioration de la survie sans réapparition du cancer, réduction significative de l’apparition de métastases et une réduction des effets indésirables", se réjouit Unicancer dans un communiqué.

Un nouveau protocole avec une chimiothérapie en deux temps

A la différence de la stratégie classique consistant en une chimiothérapie entièrement effectuée après l’opération, dans le nouveau protocole, la moitié de la chimiothérapie est effectuée avant l’opération, et l’autre moitié après. La durée totale de traitement reste identique, mais l’ordre des traitements a été modifié, et la chimiothérapie préopératoire renforcée (4 agents anticancéreux au lieu de 3).

Survie à plus long terme

Les bénéfices pour les patients sont les suivants :

·         Une amélioration de la survie sans rechute de 31%.

·         Une diminution du risque de survenue de métastases de 36%.

·         Moins de complications graves postopératoires et aucune mortalité opératoire.

·         Une meilleure tolérance de la chimiothérapie postopératoire.

"Bien que n’ayant pas encore un recul suffisant pour une conclusion définitive, des signes extrêmement encourageants laissent présager une nette augmentation de la survie à plus long terme", précise Unicancer.

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