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Les anesthésiques : des effets égaux sur les plantes, les animaux et les humains

Par Benjamin Badache

Les plantes réagissent aux anesthésiques de la même manière que les animaux et les humains. Cela suggère que les plantes seraient de bons modèles pour tester les anesthésiques.

herjua/epictura

Les anesthésiques ont été utilisés pour la première fois au XIXe siècle lorsque l’on a découvert que l'inhalation d’éther empêchait les patients de ressentir de la douleur pendant la chirurgie. Depuis, de nombreux produits chimiques ont été trouvés pour induire l'anesthésie. Cependant, même si différents anesthésiques ont été utilisés sur une période de 150 ans, on ne sait que peu de choses sur la façon dont ces composés, sans similarité structurelle, se comportent. C’est l’une des raisons qui a motivé le lancement d’une nouvelle étude, publiée dans Annals of Botany, concernant la problématique des anesthésiques.

Les plantes en recours

La principale conclusion de cette recherche nous mène vers les plantes. En effet, les anesthésiques fonctionnent de la même façon sur les plantes. Les chercheurs ont découvert que, lorsqu'elles étaient exposées à des anesthésiques, un certain nombre de plantes perdaient leurs mouvements autonomes et induits par le toucher. Pour preuve, les pièges à mouches de Vénus ne génèrent plus de signaux électriques et ils restent ouverts lorsque les poils de la gâchette ont été touchés.

Ces résultats suggèrent que l'action de l'anesthésique au niveau des cellules et des organes est similaire chez les plantes et les animaux. Ainsi, les plantes apparaissent comme pouvant être des modèles pour étudier les questions générales liées à l'anesthésie. Elles pourraient également servir de système de test alternatif approprié pour l'anesthésie humaine.

 

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