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QUESTION D'ACTU

Pendant trois semaines en Espagne

Une Anglaise privée à tort de son bébé par des médecins

Une jeune Britannique a été séparée de son enfant pendant trois semaines, après que les médecins de hôpital de Malaga ont refusé de croire qu'elle en était bien la mère. 

Une Anglaise privée à tort de son bébé par des médecins CATERS/SIPA


  • Publié le 12.07.2015 à 12h44
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  • Mise à jour le 12.07.2015 à 17h38
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Grosse bévue pour un hôpital de Malaga, en Espagne. Les médecins ont tenu éloignée une jeune mère britannique de son nouveau bébé, pendant près de trois semaines. La mère de l’enfant était simplement venue faire l’examen de santé réglementaire après la naissance, mais l’hôpital a rapidement mis en doute le fait qu’elle était bien la maman de la petite Anzelika.

 

Visites sous stricte surveillance

 

Stacie Cottle, infirmière au Royaume-Uni dans un cabinet dentaire, était venue à Malaga pour aider sa mère à trouver un logement. Etant presque arrivée à terme de sa grossesse, la jeune femme de 27 ans a perdu les eaux prématurément et a donné naissance avant l’heure à sa petite fille, au domicile de sa mère.

Deux jours après, la situation s'est déteriorée : lorsque la jeune mère a amené son bébé à l’hôpital pour vérifier que tout était en ordre, le personnel médical a mis en doute son lien de parenté avec l’enfant. De plus, les soignants avaient des craintes pour la santé du nouveau-né en dehors de l'hôpital.

Un juge a alors ordonné qu’un test d’ADN soit réalisé pour établir la vérité. Mais en attendant les résultats, Stacie Cottle n'a pu voir son bébé Anzelika qu'au cours de courtes visites, et toujours sous stricte surveillance des médecins. L'attente a duré trois semaines, jusqu’à ce que le test ADN tranche, enfin, en sa faveur, le 7 juillet. 

 

Discrimination raciale ou protocole

Comment une telle erreur a t-elle pu arriver ? C’est aujourd’hui la question qui agite la presse britannique et espagnole. Interrogée par le journal The Guardian, Stacie Cottle estime que ses origines ont joué, poussant même les médecins à la méfiance.
La jeune femme a, en effet, des ascendants caribéens, et pense avoir été victime de discrimination raciale. Elle explique notamment avoir entendu les médecins discuter entre eux de sa nationalité, estimant qu’elle mentait à ce propos, et devait non pas venir du Royaume-Uni, mais du Nigéria ou du Sénégal. Cela pourrait expliquer qu'ils ne l'aient pas crue non plus à propos de son lien avec Anzelika.

L'hôpital ne s'est pas encore formellement expliqué au sujet de l'incident, mais l'autorité de santé de la région d'Andalousie a, en revanche, expliqué que l'attitude de la mère lorsqu'elle s'était rendue à la visite médicale avait été jugée étrange par les médecins. Ils avaient alors eu des craintes pour le bien être de l'enfant. D'autant que, lorsqu'ils lui ont demandé de rester un peu plus longtemps à l'hôpital, Stacie Cottle serait partie avec son enfant, sans en tenir compte. En appelant la police, ils auraient alors simplement suivi le protocole. 

Aujourd’hui, les causes de la bévue restent donc encore floues. La jeune mère déplore l’attitude des médecins qui, affirme-t-elle, l'ont traitée comme une criminelle. Elle se dit simplement heureuse d’avoir retrouvé son bébé, et surtout, que les miracles du test ADN lui aient permis de clarifier cette affaire. 

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