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QUESTION D'ACTU

Attentats : gratuité des soins pour les victimes





Une quinzaine de victimes des attentats parisiens perpétrés vendredi dernier ne sont toujours pas formellement identifiées, les obsèques n’ont pas encore débuté et le deuil national se termine à peine. Il est pourtant déjà l’heure de parler aides et indemnisations, relève Le Parisien. Le sujet peut paraître dérisoire, voire déplacé, mais en plus des blessures et du choc psychologique, les victimes et leurs proches doivent souvent assumer des frais non négligeables après de tels évènements.

La ministre de la Santé a ainsi annoncé dès mardi la gratuité des soins pour les blessés. Cette mesure prévue dans le plan de financement 2016 de la Sécurité sociale aurait dû être mise en place en début d’année prochaine. Marisol Touraine a souhaité anticiper son application afin de faciliter la prise en charge des centaines de personnes blessées lors des attentats. Plus besoin donc pour ces victimes de passer par la Caisse nationale militaire de sécurité sociale, c’est maintenant l’Assurance maladie qui gérera les dossiers directement. Un numéro spécial (0 811 365 364) a également été mis en place pour orienter les victimes dans leurs démarches.

Dans un entretien accordé au quotidien, le président de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs (Fenvac), Stéphane Gicquel, souligne aussi l’importance pour les victimes ou leurs proches de constituer un dossier auprès du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme (FGTI). Outre les frais d'obsèques ou de rapatriement du corps, ce fonds vise aussi à compenser les préjudices économiques liés aux séquelles ou à la perte d’un proche.

Pour les blessés, la démarche peut cependant s’avérer plus longue : il faut attendre que leur état de santé soit stabilisé pour que le préjudice soit évalué à sa juste valeur. Des avances sont néanmoins possibles, rappelle Stéphane Gicquel. Il conseille vivement aux victimes d’avoir recours aux services d’un avocat, car souvent, explique-t-il, « les victimes n’imaginent pas toutes les conséquences d’un tel drame et ce qui est indemnisable ». Les conseils d’un notaire pourront également s’avérer utiles : les indemnisations perçues par les victimes font en effet l’objet de dispositions particulières lors des successions.

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