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La menace du coronavirus sur le pèlerinage de la Mecque





Le bulletin est devenu terriblement banal : « Une femme, âgée de 81 ans et qui souffrait d’insuffisance rénale et d’autres maladies chroniques, est décédée » en Arabie Saoudite. Le coronavirus, désormais appelé le syndrome respiratoire coronavirus du Moyen Orient (Mers), continue son inexorable progression avec cette nouvelle victime. Le compteur de la maladie affiche 44 cas dans le monde et 22 décès dont 18 en Arabie Saoudite, indiquent vos journaux.

Mais pour l’OMS et les pays principalement touchés, le compte à rebours a déjà commencé. En octobre prochain, plus de 3 millions de pèlerins sont attendus à la Mecque. Et la directrice de l’OMS, Margaret Chan, a déclaré qu’il était urgent d’évoquer l’hypothèse de la restriction des déplacements dans cette perspective, relate le site du journal le Parisien. Il est vrai que de tels rassemblements sont non seulement propices à la propagation de la maladie, mais aussi à la mutation du virus. Une étape qui favoriserait la transmission d’homme à homme.

Alors si officiellement, le niveau d’alerte n’a pas augmenté, la mobilisation des pays est montée d’un cran. L’Arabie Saoudite doit envoyer aux laboratoires américains des prélèvements animaux potentiellement infectés par le coronavirus. D’ailleurs, la collaboration entre les deux pays s’est resserrée au cours des derniers jours. Pour le centre médical Erasmus à Rotterdam, le Mers serait très proche de virus découverts sur les chauves-souris en Asie.

Aujourd’hui, le coronavirus ressemble à une bombe à retardement face à laquelle les autorités n’ont pas encore trouvé de solution pour la désamorcer à temps. 

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