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Baromètre Institut Curie

Cancers : les Français restent optimistes

L’Institut Curie a dévoilé son baromètre 2014 qui analyse l’opinion des Français sur le cancer. Les trois-quarts des seniors pensent qu'une vie normale après le cancer, c'est possible. 

Cancers : les Français restent optimistes Capture d'écran Baromètre Institut Curie




Retrouver une vie « normale » après avoir guéri d’un cancer ? C’est possible, pour 66% des Français. Les seniors en sont même convaincus : 76 % des plus de 65 ans ont répondu favorablement à la question posée par l’Institut Curie, qui dévoile son baromètre 2014 du Cancer.

« Les seniors ont en effet d’avantage fait l’expérience de la maladie, personnellement ou à travers leurs proches, et peuvent attester de l’évolution constante des taux de survie et de guérison », expliquent les auteurs de ce rapport. En revanche, les avis sont plus partagés sur le fait de pouvoir reprendre la même vie professionnelle qu’avant d’être malade (1 personne sur 2).



Confiance dans la recherche
Les Français placent beaucoup d’espoir en la communauté scientifique pour faire avancer les traitements. Ils estiment à 76 % que c’est le développement de la recherche qui contribuera le plus à la guérison des cancers. Vient ensuite le dépistage (70 %), loin devant les essais thérapeutiques (18 %) et l’accompagnement psychologique (17 %).

« Le moindre intérêt porté au développement des essais thérapeutiques témoigne d’une probable méconnaissance du rôle primordial de la recherche clinique en cancérologie, particulièrement chez les personnes âgées de 65 ans et plus », notent les auteurs.



Internet : utilisation controversée
Internet peut avoir une véritable fonction pédagogique pour les patients atteints d’une pathologie lourde comme le cancer. Près de 6 Français sur 10 (58 %) estiment en effet qu’il permet de poser des questions que l’on n’oserait pas aborder avec son médecin. Cette tendance est encore plus manifeste auprès des moins de 34 ans (72 %).

En revanche, la dimension pédagogique d’Internet ne semble pas favoriser les échanges entre patient et corps médical. Une majorité de personnes (54%) estiment que la consultation de site web, dans le cadre d’une pathologie lourde comme le cancer, ne permet pas de mieux préparer une consultation chez le médecin.

« Face à ce constat, il semble nécessaire de guider les usagers dans leur recherche, en commençant par les aider à dissocier l’expertise de l’expérience sur le web, afin de leur apporter des contenus validés par des professionnels ou autorités de santé », soulignent les auteurs.

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