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QUESTION D'ACTU

Après la manifestation

Les infirmières attendent des actes de la ministre de la Santé

Les organisations d'infirmières posent le constat alarmant des conséquences du manque de considération et de moyens. Et leur visite au ministère n'a pas déminé le conflit. 

Les infirmières attendent des actes de la ministre de la Santé DURAND FLORENCE/SIPA




Dans la continuité de la mobilisation infirmière du 8 novembre 2016, les organisations associatives et syndicales des infirmier.e.s (1) ont appelé la profession à se mobiliser en nombre ce mardi sur le parvis de la gare Montparnasse à Paris.

Toutes ont convergé vers le ministère de la Santé puisque le collectif d'organisation avait sollicité audience auprès de Marisol Touraine. Mais comme c'est le cas depuis son arrivée au ministère en 2012, la locataire de l'avenue Duquesne a laissé aux membres de son cabinet le soin de gérer les demandes.

Marisol Touraine aux abonnées absentes 

Contactée par Pourquoidocteur, Brigitte Ludwig, présidente de l'Union Nationale des Associations d’Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d’Etat (UNAIBODE), confie « qu'il y a une ouverture, des avancées,  une volonté d'écoute. Mais on aimerait avoir, poursuit-elle, un rendez avec la ministre. De surcroît, son directeur adjoint de cabinet et la directrice de la DGOS (2) ne nous ont annoncé que des groupes de travail ».

Après plusieurs mois de mobilisation, les infirmières attendent maintenant du concret. « Nous demandons de la considération et des actions réelles pour améliorer les conditions de travail des infirmières. Malheureusement, le ministère de la Santé est plus dans le curatif que le préventif », déplore Brigitte Ludwig.

Paroles et paroles ...

Ainsi, lors de cette réunion ministérielle, les autorités auraient promis aux infirmières plus de services de santé au travail et davantage de réunions d'équipes sur la qualité de vie au travail. Mais sans moyens alloués, ces promesses risquent de rester lettre morte. « Il n'y a pas du tout de moyens supplémentaires prévus », confirme-t-elle.

« C'est pourtant la condition sine qua none pour la reconnaissance du travail de nuit, de la pénibilité de la profession, avec une bonification pour la retraite », conclut Brigitte Ludwig. En l'absence de ces éléments, la syndicaliste pense que la mobilisation n'est pas prête de s'arrêter. Les prochains rendez-vous devraient être annoncés prochainement.

(1) AEEIBO, ANFIIDE, ANPDE, CEEIADE, Convergence infirmière, CNI, SNIA, SNICS-FSU, SNIES-UNSA, SNPI CFE-CGC, SNIPUERLIB, UNAIBODE, UNEF, UNIDEL

(2) Direction Générale de l'Offre de Soins

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