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QUESTION D'ACTU

Enquête de la DGCCRF

Plats préparés : un étiquetage conforme à la réalité

Dans 7 % des cas, l’espèce animale dans un plat préparé n’est pas conforme à celle étiquetée.  La qualité des plats est respectée dans l’ensemble, selon la direction de la Concurrence.

Plats préparés : un étiquetage conforme à la réalité defotoberg/epictura




De la viande de cheval au lieu du bœuf dans les plats préparés. Le scandale qui a éclaté en 2013 a sérieusement refroidi les consommateurs. Les ventes ont chuté, selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Mais la qualité de ces aliments a-t-elle progressé depuis ? La DGCCRF a mené l’enquête auprès de 233 établissements. Les résultats sont plutôt rassurants.

Carton rouge sur les poissons

Les contrôles qualité ont été renforcés depuis l’affaire dite de la viande de cheval. Les inspecteurs de la Direction ont examiné la composition des plats préparés (frais, surgelés, appertisés) à base de viande et de poisson. Ils ont aussi comparé leurs analyses et leur concordance avec l’étiquetage. 91 % des produits sont jugés conformes lorsqu’ils sont à base de viande. Ceux contenant du poisson se montrent bien moins performants : le taux de conformité s’établit à 57 %. Les produits de la mer feront l’objet d’un contrôle renforcé, annonce donc la DGCCRF.

Les espèces consommées sont souvent celles étiquetées : le département n’a relevé que 7 % de non respect de la réglementation. Au total, une anomalie est relevée dans un cas sur cinq et ce constat est de moins en moins fréquent. Ce sont principalement les produits élaborés en France qui concentrent ces manquements. Ceux provenant des autres pays de l’Union européenne sont généralement en règle.

Des règles méconnues

Sur les 156 prélèvements réalisés, 11 produits sont jugés « non conformes » et 16 « à surveiller ». Le bilan final est donc positif. Sans compter que les principales erreurs relèvent plutôt du défaut d’information : la masse nette des plats ne correspond pas toujours à celle affichée sur l’étiquette, des sulfites et des colorants utilisés ne sont pas non plus indiqués.

La DGCCRF relève toutefois le manque de connaissances des responsables qualité. Certaines règles sont mal connues, voire ignorées, concernant l’usage de mentions valorisantes, de la mention « viande française » ou encore les règles d’énumération de la liste des ingrédients. La charte anti-fraude, elle, est connue d’un professionnel sur trois. Mais seuls 17 % l’appliquent au moment de la production.

Pour regagner la confiance des consommateurs, une seule conclusion pour les inspecteurs de la DGCCRF : suivre la démarche qualité de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires), « seul moyen d’améliorer l’image d’un secteur qui peine à retrouver sa vitalité ». De fait, en 2013, les ventes de plats surgelés à base de bœuf ont chuté de 50 %. La défiance semble persister.

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