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Polémique

Les carnets de santé jugés sexistes seront retirés

Après la polémique autour du carnet de santé jugé « sexiste » des Bouches-du-Rhône, le conseil départemental a décidé de les retirer et d'en rééditer d'autres. Coût de l'opération : 33 000 €.

Les carnets de santé jugés sexistes seront retirés




On connaissait déjà le stéréotype des filles en rose et des garçon en bleu. C'était sans compter sur les nouveaux visuels des carnets de santé 2015 édités par le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, et presque aussitôt retirés. Sur la photo de couverture choisie par le précédent exécutif, on voit au premier plan un petit garçon qui mesure sa taille et heureux de montrer qu'il va encore grandir. A l'arrière-plan, une petite fille, tête baissée estime son tour de taille avec un mètre de couturière et a l'air inquiète à l'idée de prendre du poids.

La polémique, débute le 16 avril dernier sur les réseaux sociaux, où des voies s'élèvent pour dénoncer le sexisme de la photo. Marie Donzel, chef d'entreprise bretonne et connue pour son engagement féministe, réagit sur le blog de France Télévisions.

 

Le message est vite relayé sur Twitter où une pétition est lancée pour demander le retrait de ces carnets de santé.

Une fausse note dans un climat où la lutte contre l'anorexie a été affiché comme un engagement du gouvernement. «Le visuel choisi pour illustrer la dernière édition et validé par le précédent exécutif apparaît inapproprié au regard des enjeux de santé publique, notamment liés à la lutte contre l'anorexie pour les jeunes filles», reconnaît le conseil départemental. « C’est pourquoi Martine Vassal, nouvelle Présidente, a décidé de retirer tous les exemplaires du carnet de santé. Un nouveau document avec un autre visuel sera édité dans les plus brefs délais », conclut l'instance régionale.

 

 

«Le coût de chaque carnet est d'un euro, comme nous éditons environ 33 000 exemplaires chaque année, le coût de cette réédition est de 33 000 euros, indique une porte parole du Conseil départemental.

«On peut considérer dans un élan hyper féministe, que la petite fille qui mesure sa taille soit quelque chose qui pourrait traduire une espèce de discrimination entre l'homme et la femme mais ce n'est pas du tout le cas», explique Michel Amiel, ancien vice-président des Bouches-du-Rhône, délégué à la protection infantile. Des propos auquels ont réagi l'association Osez le féminisme qui propose son aide dans l'élaboration des prochains carnets de santé.

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