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Au collège d'Artix dans les Pyrénées-Atlantiques

Etranges malaises dans un collège : les cours suspendus par précaution

Par la rédaction

Le collège d’Artix (Pyrénées-Atlantiques) ferme temporairement ses portes. Une centaine de collégiens est victime de malaises depuis plusieurs mois alors que la structure a été rénovée.

Le collège Jean-Moulin d'Artix au moment des travaux (Capture d'écran Google Maps)
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Céphalées, vertiges, difficultés à respirer… Voilà deux mois que plus d’une centaine de collégiens sont victimes de malaises au collège Jean-Moulin d’Artix (Pyrénées-Atlantiques). Au total, pas moins de 188 cas ont été signalés, la majorité étant survenue depuis la fin mars.

 

« Conformément à la position de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) en Aquitaine », l’ARS d’Aquitaine a indiqué dans un communiqué qu’elle recommandait une suspension des cours au sein du collège d’Artix. L’inspecteur d’Académie a suivi ce conseil : à compter de ce 9 avril, au moins jusqu’à la fin de la semaine, les enseignants n’exerceront plus. « Le collège reste ouvert mais aucun enseignement ne sera dispensé. Les élèves qui se présenteront seront accueillis dans des locaux qui n‘ont pas posé de difficultés », précise l’inspecteur d’Académie au journal Sud-Ouest.

 

Une enquête avec 5 médecins scolaires

La suspension des cours applique « le principe de précaution. » En effet, les causes de ces malaises ne sont toujours pas identifiées. L’ARS a ouvert une enquête sur place, avec l’assistance de 5 médecins scolaires. Les rénovations récentes (ventilation et équipements) pourraient bien être en cause, comme l’indique le Conseil général dans un communiqué : « A la suite d’une longue rénovation du collège, des symptômes sont apparus lors de la mise à disposition progressive des salles. »

 

L’intoxication au monoxyde de carbone a déjà été envisagée en février dernier, quand les 450 personnes au sein de l’établissement ont été évacuées par les pompiers. Les analyses ont replongé les équipes dans le flou le plus total. C’est pourquoi une « cellule de coordination santé » a été mise en place par l’ARS et l’InVS. Elle est chargée d’effectuer le suivi des élèves et un contrôle régulier des lieux. Cela devrait permettre aux équipes de définir des hypothèses sur ce qui a causé ces malaises.