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Ebola.com : le nom de domaine à vendre pour 150 000$

En 2008, deux Américains ont acheté le nom de domaine Ebola.com pour 10 000 euros. Aujourd'hui, alors que l'épidémie bat son plein, ils veulent le revendre pour 120 000 euros.  

Ebola.com : le nom de domaine à vendre pour 150 000$ Capture d'écran : Ebola.com




Money, money, money : c'est sûrement ce qui motive Jon Schultz et Chris Hood deux Américains qui ont acheté le nom de domaine Ebola.com en 2008 via leur société dénommée Blue String Value. Car déjà à l'époque, les deux associés ne cachaient pas leurs espoirs de tirer un jour beaucoup d'argent de leur acquisition. Et ce jour est peut être arrivé pour les deux hommes d'affaires. Alors que l'épidémie de fièvre hémorragique liée au virus Ebola bat son plein en Afrique de l'Ouest, ces investisseurs souhaitent revendre le nom de domaine pour 150 000 $, soit 120 000 euros. Il s'agirait d'une belle plus-value pour les deux Américains puisqu'ils ont acheté Ebola.com 10 000 euros. 

Déjà propriétaires de Fukushima.com 
Pour l'instant le nom de domaine n'a pas trouvé preneur. Mais « Ebola.com serait un nom de domaine parfait pour des compagnies pharmaceutiques en train de travailler sur un vaccin, une entreprise qui commercialise du matériel pour se protéger des pandémies ou une entreprise médicale qui souhaite informer ou vendre de la publicité », a explique Jon Schulz dans un e-mail dévoilé par le site de la chaîne télévisée américaine CNBC.
Comble du cynisme dans cette histoire, on a appris par la presse américaine que depuis plusieurs années, Jon Schulz et son collègue Chris Hood se sont fait une spécialité de racheter des noms de domaine associés à des virus ou des catastrophes naturelles. Ils sont, par exemple, derrière Birdflu.com (la grippe aviaire) ou Fukushima.com. Mais pour Ebola.com la pilule a vraiment du mal à passer dans l'opinion publique lorsqu'on connaît la tragédie sur place. 

5 000 à 10 000 nouveaux cas par semaine bientôt ?
L'épidémie d'Ebola continue en effet  de progresser en Afrique de l'Ouest. « Début décembre on pourrait avoir de 5 000 à 10 000 nouveaux cas par semaine », a affirmé Bruce Aylward, adjoint au Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A titre de comparaison, on détecte actuellement 1 000 nouveaux cas par semaine.
Pour expliquer ces chiffres, le responsable a indiqué que l'OMS note un « ralentissement du taux de nouveaux cas dans des zones qui ont été des épicentres historiques de l'épidémie (comté de Lofa, Libéria), en raison d'un réel changement dans le comportement et l'approche des communautés concernées. Le nombre d'infections continue d'augmenter de manière exponentielle dans les capitales, Monrovia, Conakry et Freetown », a-t-il rajouté.
Pour rappel, le taux de mortalité des malades contaminés par le virus de la fièvre hémorragique Ebola peut atteindre 70 % dans les trois pays le plus touchés en Afrique de l'Ouest (Libéria, la Sierra Léone et la Guinée). A ce jour, le bilan global de l'épidémie est de 4 447 morts pour 8 914 cas recensés. 

 

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