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Toucher vaginal : un examen souvent indispensable mais encadré

Toucher vaginal : un examen souvent indispensable mais encadré

Toucher vaginal : un examen souvent indispensable mais encadré
© iStock-Motortion
Publié le 22.07.2022

Toucher vaginal : un examen souvent indispensable mais encadré : EN PRATIQUE

Que doit dire et expliquer le médecin avant le toucher vaginal ?

Le toucher vaginal n’est pas systématique, il doit être justifié, proposé et expliqué. Le praticien doit donc expliciter les raisons pour lesquelles il souhaite le réaliser.

Il ne faut pas hésiter à demander au praticien de plus amples précisions sur ce qui motive cet examen et sur son déroulé, ni à lui faire part d’éventuelles craintes et réticences, voire de son refus.

Comment se déroule l’examen ?

Le toucher vaginal est réalisé après l’examen au spéculum, sur la table d’examen, la femme étant allongée sur le dos, les cuisses fléchies, les pieds dans les étriers et le bassin au bord de la table.

Après les avoir protégés par un doigtier ou un gant stérile lubrifié, le praticien introduit deux doigts (index et majeur, ou un seul doigt en cas d’atrophie vaginale) dans le vagin. Les doigts sont d’abord orientés vers le bas et en arrière (pour ne pas faire mal), puis mis à l’horizontale, tandis que l’autre main du praticien appuie sur le ventre pour rapprocher les organes pelviens des doigts introduits dans le vagin et mieux les évaluer.

L’examen, qui dure généralement quelques dizaines de secondes, n’est normalement pas douloureux, mais il peut être ressenti comme désagréable. Il peut être interrompu à la demande de la patiente si elle le souhaite.

Le praticien doit faire preuve de bienveillance et de respect, comme le stipule la Charte de la consultation en gynécologie et en obstétrique établie en octobre 2021 par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français

Quelles sont les suites normales de l’examen ?

Dès la fin de l’examen pelvien, la femme est invitée à se revêtir, à l’abri des regards dans le respect de sa pudeur. Selon les habitudes du praticien, la palpation des seins peut faire suite ou précéder l’examen du pelvis (spéculum et toucher vaginal).

Le praticien fait part à la femme des informations apportées par le toucher vaginal et l’informe des éventuels examens complémentaires demandés à la suite (échographie, IRM, prélèvements urinaires...).

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