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Nouvelle enquête

Journée mondiale contre la douleur : cessez de souffrir en silence !

En cette journée mondiale contre la douleur, rappelons que près d’un Français sur d’eux (46%) déclare avoir mal quelque part sans suivre de traitement adapté. Entre les soignants et les patients, la communication n'est pas bonne.

Journée mondiale contre la douleur : cessez de souffrir en silence ! seb_ra / istock




En cette journée mondiale de la douleur, force est de constater qu’elle est mal prise en charge en France. Près d’un Français sur d’eux (46%) déclare vivre avec des douleurs sans prise en charge adaptée et 35% estiment que leurs douleurs ont un impact important sur leur bien-être au travail et leur vie privée.

Ce sont les enseignements tirés d’une nouvelle enquête de Sanofi et de l’institut Ipsos. 1 500 patients, 204 pharmaciens et 284 médecins généralistes ont été interrogés. En France, au moins 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques, et "70% de ces 12 millions de patients ne reçoivent pas un traitement approprié", dénonçaient déjà l’année dernière les spécialistes réunis au sein de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD). Autrement dit, 8,4 millions de Français pourraient moins souffrir s'ils étaient mieux pris en charge.

Vivre au quotidien avec ses douleurs

Alors, à qui la faute ? La réponse n’est pas évidente, car les patients, trop taiseux sur le sujet, sont les premiers en cause. 63% des Français déclarent ainsi avoir souffert de douleurs ces six derniers mois sans en parler à leur médecin ou leur pharmacien. Ils considèrent que leur douleur "n’est pas grave" (75%), qu’elle est mineure (71%), qu’ils veulent éviter de prendre trop de médicaments (58%) ou encore qu’ils n’aiment pas consulter trop souvent les médecins (51%).

Dans le même temps, 43% expriment un sentiment de culpabilité par rapport à ces douleurs associées à leurs activités physiques, leur métier ou à leur âge. Pour une forte majorité, ces patients finissent par vivre au quotidien avec ces douleurs (77%), la moitié (50%) allant même jusqu’à penser que cela fait partie de la vie d’avoir mal. 

"Favoriser l’expression de la douleur"

La douleur peut être chronique ou ponctuelle, mais se répétant plusieurs fois dans l’année. Elle concerne aussi bien les hommes (44%) que les femmes (56%), les plus jeunes (34% ont moins de 35 ans) comme les plus âgés (24% ont plus de 60 ans).

Contrairement à ce que les patients déclarent, la quasi-totalité des professionnels de santé interrogés estiment qu’aujourd’hui les patients abordent facilement leurs problèmes de douleurs, et qu’ils sont bien pris en charge. Les pharmaciens sont plus nuancés sur la question que les médecins généralistes. "Cette  enquête s’inscrit donc dans cette démarche et a pour objectif de favoriser l’expression de la douleur pour mieux la repérer et la soulager", explique le docteur Jean-Christophe Bablon, Directeur médical santé grand public de Sanofi.

On distingue habituellement deux catégories de douleur, aiguë et chronique, en fonction de leur durée. La douleur aiguë est intense, mais souvent brève. C’est celle que l’on ressent en se coupant le doigt, par exemple. La douleur est dite chronique (ou pathologique), lorsque la sensation douloureuse excède trois mois et devient récurrente. Entrent dans cette catégorie certaines douleurs musculaires, les migraines ou encore des douleurs associées à des lésions nerveuses.

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