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Covid-19 : faut-il craindre le sous-variant d’Omicron ?

La moindre sévérité du variant Omicron, par rapport à ses prédécesseurs, a été confirmée par une étude britannique. Mais depuis quelques semaines, un sous-variant se propage dans le pays : le sous-lignage BA.2. 

Covid-19 : faut-il craindre le sous-variant d’Omicron ? wildpixel/istock




L'ESSENTIEL
  • Depuis le 25 janvier, les contaminations ont baissé de 77%.
  • En comparaison à Delta, le variant Omicron est associé à des risques plus faibles d'hospitalisation et de décès.
  • Au Danemark, le sous-lignage BA.2 est devenu dominant.

La cinquième vague de Covid-19 ralentit en France. Les contaminations sont moins nombreuses et les nouvelles hospitalisations baissent. Dans le même temps, la communauté scientifique en sait plus sur le variant Omicron, à l’origine de ce rebond de cas depuis la fin 2021. Selon une étude parue dans la revue scientifique The Lancet, il se confirme qu'il est moins sévère que le variant Delta. 

Un variant de moindre gravité 

Cette recherche, réalisée par des chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’université de Cambridge, repose sur l’analyse des données de plus d’1,5 millions de personnes infectées par le virus entre le 22 novembre et le 9 janvier. Environ un tiers d’entre elles ont été touchées par le variant Delta, et les autres avaient été contaminées par Omicron. Les scientifiques ont observé les taux d’hospitalisation, et les taux de décès, en fonction de la mutation étudiée.
Selon leurs conclusions, le risque d’hospitalisation en cas de contamination par le variant Omicron est 2,4 fois moins élevé, en comparaison à Delta. Le risque de décès est 3,2 fois moins élevé. Chez les personnes de 50 à 69 ans, cette diminution est la plus conséquente : le risque d’hospitalisation est divisé par 4 et celui de décéder par 6,25. Pour les auteurs de cette étude, le risque réduit de décéder de la Covid-19 en cas d’infection par Omicron, "rendra l’objectif de vivre avec la Covid-19 plus facile à atteindre, dans l’absence d’interventions de santé publique perturbant la vie socio-économique", avec une condition : que les futurs variants présentent un niveau de sévérité similaire. 

Le sous-lignage BA.2 : une nouvelle source d’inquiétude ? 

Mais depuis quelques semaines justement, la communauté scientifique observe un sous-variant d’Omicron, le sous-lignage BA.2. Au 31 janvier, il représentait 10,7% des infections, contre 4,5% la semaine précédente. D’après le dernier point de Santé publique France, il "reste minoritaire mais en progression". Cela pourrait être lié à son niveau de transmissibilité : selon une étude, parue dans la revue Nature, il est plus élevé que celui d’Omicron. Mais d'après les scientifiques, "il est peu probable que BA.2 déclenche une vague d’infections, d'hospitalisations et de décès après celle suscitée par Omicron." À L’Express, l’épidémiologiste Yves Coppieters confirme qu’il y a peu de risque que ce sous-variant soit à l’origine d’une nouvelle vague. "Le sous- variant BA.2 ne fait que prolonger la vague Omicron, tempère-t-il. (…) La raison est simple : l'immunité semble assez efficace." Les prochaines semaines permettront de mieux comprendre l’impact de ce sous-variant et son évolution. Pour l’infectiologue Benjamin Davido, qui s’exprime également dans L’Express, il faut toutefois rester prudent : "L'immunité collective sera transitoire et on va se retrouver avec des variants différents." 

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