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Surpoids : perdre 5 à 10% de son poids réduit de 22% les risques de cancer et diabète

Une nouvelle étude démontre qu’en cas de surpoids, perdre 5 à 10% de son poids permet d’améliorer considérablement son état de santé. Mais c’est un objectif difficile à réaliser.

Surpoids : perdre 5 à 10% de son poids réduit de 22% les risques de cancer et diabète tomzilaze / iStock




En France, les adultes en surpoids représentent environ 49% de la population. La situation est presque semblable à celle des Etats-Unis, où 30% de la population est en surpoids ou obèse, soit environ 160 millions de personnes. On le sait, le surpoids est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires, le diabète ou les cancers. La surcharge pondérale est la première cause de décès prématuré dans le monde.

Le risque de syndrome métabolique réduit

Une nouvelle étude, menée par des chercheurs américains et publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings, souligne que perdre au moins 5% de son poids corporel, en mangeant équilibré ou en pratiquant une activité sportive, permet d’avoir une meilleure santé. Et surtout, d’éviter le syndrome métabolique, ou "syndrome X".

Ce terme générique désigne l’ensemble des facteurs de risques de maladies cardiovasculaires, de cancers, de diabète, tels qu’un tour de taille important, de l’hypertension ou encore une glycémie élevée dans le sang. Les chercheurs de l’université du Texas, à Houston, ont examiné les données de 7670 adultes. Ils ont constaté que ceux ayant réussi à perdre 5 à 10% de leur poids corporel étaient 22% moins susceptibles de développer le syndrome métabolique.

Un effort difficile

Plus la perte de poids a été importante, plus les risques se sont réduits. Ainsi, les participants qui ont perdu 20% de leur poids corporel ont réduit de 53% les risques de syndrome métabolique. Si réduire son poids parait simple sur le papier il n’en est rien et les chercheurs américains le soulignent dans leur conclusion de l’étude.

62% des participants ont été incapables de se débarrasser de leurs kilos en trop, et ce malgré de nombreux efforts. Une autre étude, parue en 2017, allait déjà en ce sens. Les auteurs développaient une hypothèse selon laquelle les personnes avec des kilos en trop avait du mal à se mettre ou à se remettre au sport à cause d’un dérèglement des récepteurs de la dopamine.

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