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Traitement hormonal substitutif

Ménopause : 1 femme sur 3 a des bouffées de chaleur pendant 10 ans

Chez plus d’un tiers des femmes, les bouffées de chaleur persistent plus de 10 ans. Selon une étude américaine, les femmes obèses ou Afro-américaines sont les plus concernées.

Ménopause : 1 femme sur 3 a des bouffées de chaleur pendant 10 ans   PURESTOCK/SIPA

  • Publié le 02.02.2014 à 09h00
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Pour soulager les symptômes gênants de la ménopause, le traitement hormonal alliant progestérone et oestroègnes ne doit pas être pris pendant plus de 5 ans. Telles sont les recommandations. Mais une étude menée à l’Université de Pennsylvanie et publiée dans la revue spécialisée Menopause vient remettre en question cette durée de prescription.

 

Pic de bouffées de chaleur les 2 premières années

Les chercheurs ont en effet suivi 255 Américaines pendant 16 ans autour de la période de la ménopause. Si le pic de bouffées de chaleur est survenu pendant les deux premières années de ménopause, plus d’une femme sur trois souffrait encore de bouffées de chaleur modérées à sévères plus de 10 ans après. « Ces résultats soulignent les lacunes des recommandations de prise en charge des bouffées de chaleur avec un traitement hormonal pendant seulement 3 à 5 ans », écrivent les auteurs. Les inquiétudes autour des effets secondaires cardiovasculaires des traitements hormonaux ont également eu tendance à freiner les médecins dans leur décision de les prescrire et pour quelle durée. Les prescriptions effectives de traitements hormonaux sont donc souvent inférieures à 3 ans.

 

Seules 3% des femmes échappent aux bouffées de chaleur

Cette étude américaine apporte également des précisions sur les femmes les plus touchées par les bouffées de chaleur. Dans la population étudiée, seules 3% d’entre elles ont complètement échappé à cet effet indésirable de la ménopause et 80% rapportent des épisodes modérés à sévères de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes. Les chercheurs ont observé que les femmes obèses ou d’origine afro-américaine étaient les plus touchées. Il semble que les femmes obèses présentent un taux d’estradiol plus bas que la normale, associé à un risque accru de bouffées de chaleur. En revanche, les chercheurs comptent sur d’autres études pour expliquer pourquoi les Afro-américaines sont plus touchées et à l’inverse pourquoi les femmes ayant un niveau d’études secondaires ont un risque réduit de 34% de souffrir de bouffées de chaleur.

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