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QUESTION D'ACTU

Accident vasculaire cérébral

Les enfants aussi peuvent subir des AVC

Chaque année, près de 1 000 enfants subissent un AVC et 70% d’entre eux gardent des séquelles physiques ou mentales. C’est pourquoi il est important d’agir vite dès l’apparition des premiers symptômes.

Les enfants aussi peuvent subir des AVC Sasiistock / istock




En cas d’accident vasculaire cérébral (AVC) chaque seconde compte, car le patient perd des milliers de cellules nerveuses dans son cerveau. Cela peut laisser des séquelles intellectuelles, mais également physiques. L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte. C’est également le cas pour l’enfant, du nourrisson à l’adolescent. Chaque année, 1 000 enfants souffrent d’accident vasculaire cérébral. À l’occasion de la journée mondiale de la maladie, le secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet, a tenu à rappeler l’urgence vitale qu’elle représente.

La plupart des AVC surviennent chez des enfants en bonne santé. Les symptômes de la maladie peuvent être les mêmes que pour l’adulte: déformation de la bouche, troubles de la paroles, crises convulsives, faiblesse d’une partie du corps.

Des séquelles chez 70% des enfants

Tout comme pour l’adulte, il faut très vite réagir si les symptômes apparaissent. Près de 70% des enfants victimes d’AVC gardent des séquelles. Elles peuvent être physiques et intellectuelles. L’enfant peut, par la suite, subir des retards psychomoteurs ou avoir des difficultés scolaires, selon la Fondation recherche AVC.

La prise en charge thérapeutique progresse

Heureusement, la recherche a permis de faire des progrès dans la prise en charge thérapeutique des patients. Il existe deux types de traitement: la thrombolyse, qui consiste à injecter un médicament pour dissoudre le caillot, et la thrombectomie, qui consiste à introduire une sonde dans l’artère fémorale et à la remonter jusqu’à l’artère cérébrale obstruée pour retirer le caillot.

Aller encore plus vite

Dans quelques années, il sera peut-être même possible d’agir encore plus vite après l’apparition des symptômes. Des chercheurs de la Fondation Adolphe de Rothschild, à Paris, ont monté une banque de caillots de sang pour les analyser. L’objectif est que plus tard, une simple prise de sang pourra déterminer quel type de caillot de sang obstrue une artère dans le cerveau, afin de fournir le meilleur traitement possible.

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