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QUESTION D'ACTU

De mère en fille

Une ménopause tardive est associée à une espérance de vie plus longue

Une nouvelle étude met en lumière le rôle du patrimoine génétique dans l'âge auquel survient la ménopause. Plus celle-ci est tardive, plus l'espérance de vie serait longue.

Une ménopause tardive est associée à une espérance de vie plus longue Ridofranz/iStock




Survenant en moyenne vers 52 ans, environ une année après la fin des règles, la ménopause constitue une étape importante dans la vie des femmes puisqu’elle signe la fin de la période où elles peuvent avoir des enfants : leurs ovaires arrêtent de fonctionner suite à l’épuisement normal du stock de cellules reproductrices féminines.

Il arrive pourtant que certaines femmes voient leur ménopause arriver plus tardivement, tandis que d’autres la vivent de manière précoce. D’après une nouvelle étude publiée dans la revue Menopause, l’âge auquel survient la ménopause est fortement influencé par la génétique : une fille peut ainsi connaître l’âge auquel elle ne pourra plus avoir d’enfants en se basant sur l’âge qu’avait sa mère quand elle a eu sa ménopause.

Évidemment, des facteurs non génétiques tels que le tabagisme, la chimiothérapie et un indice de masse corporelle (IMC) élevé peuvent influencer l’âge auquel survient la ménopause précoce. Toutefois, si les mères passent précocement à la ménopause, il est probable que leur fille le sera aussi, affirment les chercheurs.

Une ménopause tardive pour vivre plus longtemps

De précédents travaux avaient déjà démontré le poids du facteur héréditaire dans l’arrivée de la ménopause. Mais cette nouvelle étude va plus loin en associant âge de la ménopause et espérance de vie. D’après les chercheurs, une ménopause tardive est ainsi associée à une espérance de vie plus longue.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont identifié les variantes génétiques associées à un âge plus tardif de la ménopause en fonction de la longévité familiale. Ils ont procédé à une méta-analyse de plusieurs études portant sur les variantes génétiques associées à l'âge de la ménopause chez des femmes qui ont finalement vécu jusqu'à un âge très avancé.

Ils ont alors pu constater que les femmes qui étaient en mesure d’avoir des enfants après 40 ans étaient 4 fois plus susceptibles que la moyenne des femmes de vivre au-delà de 100 ans. Les femmes qui ont des enfants à 35 ans ou plus sont quant à elles 1,5 fois plus susceptibles de vivre au-delà de 100 ans.

"Les variantes génétiques associées à une ménopause tardive sont associées à une vie plus longue. Bien que les premières règles et le nombre total d'années de reproduction n'aient pas été associés à un vieillissement plus lent, une ménopause plus tardive (qui signifie donc un potentiel reproducteur plus long) semble être associée à un vieillissement plus lent", explique JoAnn Pinkerton, directrice générale de la North American Menopause Society (NAMS).

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