- Ces histoires sont celles qui ont le plus marqué les lecteurs de Pourquoi docteur en 2024.
- Tous nos témoignages sont à retrouver dans la rubrique "Témoignage patient", qui en contient déjà plus d'une centaine depuis sa création en 2021.
- Si vous aussi, vous souhaitez nous partager votre vécu, vous pouvez envoyer un mail à redaction@pourquoi-docteur.fr avec l’objet “Témoignage patient”.
Parfois c’est vous qui venez nous chercher, parfois c’est nous qui partons à votre rencontre. Recueillir le témoignage d’un patient est toujours un moment particulier pour notre équipe de journalistes, et nous sommes ravis de poursuivre cette rubrique l’année prochaine. Mais avant de tourner une nouvelle page, nous vous invitons à relire, ou peut-être découvrir pour la première fois, les témoignages qui ont le plus marqué les lecteurs de Pourquoi Docteur en 2024.
Loïc Résibois, atteint de la maladie de Charcot
“Les premiers symptômes remontent à fin 2019, mais je n’ai reçu le diagnostic de la maladie de Charcot qu’en septembre 2022. Ce jour-là, avec le neurologue, j’ai appris que mon espérance de vie allait passer de 40 ans à 3 ou 4 ans.”
Loïc n’aura finalement pas eu la chance de vivre trois ans de plus puisque la SLA l’a emporté en septembre dernier. À défaut d’avoir pu lutter contre cette fatalité, il s’est battu jusqu’au bout pour la mise en place d’une aide active à mourir. Nous lui avions redonné la parole à ce propos deux mois avant son décès : “J’aurais voulu voir la concrétisation de cette loi de mon vivant, mais j’avoue ne plus trop y croire… Au moins j’aurais mis ma pierre à l’édifice”, nous avait-il alors confié. Aujourd’hui, sa famille a repris le flambeau et met régulièrement à jour son compte Instagram pour continuer à militer.
Maladie de Charcot : “J’ai appris que mon espérance de vie allait passer de 40 ans à 3 ou 4 ans”
Touché par une tumeur cérébrale à 45 ans, Olivier raconte sa chirurgie éveillée
“C’est un moment un peu particulier parce que quand on se réveille, on a la tête sur le côté et on est conscient qu’on ne peut plus faire marche arrière. On a cette image de la boîte crânienne qui est ouverte.” Une opération spectaculaire qui a duré plus de neuf heures, et qui ne s'est pas passée comme prévu pour Olivier.
Cancer du cerveau : “J’ai ressenti des grosses fatigues, suivies de grosses migraines”
Sophie souffre de la maladie de Cowden et d’un syndrome d’Ehlers-Danlos Hypermobile
"En comptant les deux seins, j’avais plus de 70 tumeurs. Ainsi, en 2015, je me suis résignée à faire une mastectomie et une hystérectomie subtotale, et ainsi à renoncer à ma poitrine et à une possible autre maternité." Errance diagnostic, opérations chirurgicales, troubles inexpliqués… Sophie nous raconte son parcours médical semé d’embûches.
Maladie de Cowden :“En comptant les deux seins, j’avais plus de 70 tumeurs”
Jean-Christophe, diagnostiqué diabétique de type 2 à 38 ans
"C’est une maladie auto-immune qui fatigue. On s’épuise plus vite. Et, on guérit aussi moins vite. Quand j’ai une rhinopharyngite, je mets trois semaines à m’en remettre. Quand je suis blessé, il me faut trois semaines pour cicatriser. On dit souvent qu'on peut vivre avec le diabète… C’est vrai, mais cela reste difficile. Tous les organes peuvent être touchés : il est nécessaire d’aller chez le cardiologue une fois par an, chez l'ophtalmo. Il faut surveiller les pieds, les reins… On passe beaucoup de temps chez le médecin.”
“On peut vivre avec le diabète, c’est vrai, mais cela reste difficile”
Antoine, un cancer des sinus difficile à diagnostiquer
“À la suite de difficultés à respirer, j’ai d’abord été opéré deux fois d’un polype en 2011 et en 2018. On m’a ensuite identifié une tumeur bénigne, que je me suis aussi faite enlever en septembre 2019. Mais malgré tous ces soins et ce suivi à l’hôpital, je sentais que ça n’allait vraiment pas. J’avais d’importantes douleurs au front, mon nez avait triplé de volume et j’avais une grosse marque rouge entre les yeux. On m’a alors dit que c’était peut-être une fracture ou une fissure, mais j’ai tout de même décidé de faire une IRM de mon propre chef. C’est là que mon cancer des sinus a été identifié par le chirurgien.”
Cancer des sinus : “J’ai eu toute une période où je voulais vivre enterré dans une cave”
Tous nos témoignages sont à retrouver dans la rubrique Témoignage. Et si, vous aussi, vous souhaitez nous partager votre vécu, vous pouvez envoyer un mail à redaction@pourquoi-docteur.fr avec l’objet “Témoignage patient”.