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Perte de mémoire : c’était un ver parasite dans son cerveau !

Des scientifiques ont découvert pour la première fois un ver parasite dans le cerveau d'une femme qui souffrait de dépression et de perte de mémoire.

Perte de mémoire : c’était un ver parasite dans son cerveau ! Voren1/iStock




L'ESSENTIEL
  • Un ver parasite vivant a été retrouvé dans le cerveau d’une Australienne.
  • Les médecins ont fait cette découverte lors d’un IRM pour comprendre la cause des pertes de mémoire de la patiente.
  • Ce cas inhabituel d’infection parasitaire est une première mondiale mais peut-être pas le dernier d'après les scientifiques.

C'est une première mondiale de cas d’infection parasitaire peut commune : un ver parasite rond vivant "Ophidascaris robertsi" de 8 cm de long a été trouvé dans le cerveau d'une femme australienne de 64 ans.

Elle subissait une intervention chirurgicale après s'être plainte de douleurs abdominales, de troubles de la mémoire et de dépression. Son cas a fait l’objet d’un article dans la revue Emerging Infectious Diseases.

Quelque chose de vivant dans le cerveau

Cette "lésion atypique" a été repérée grâce à un examen IRM, dans la partie frontale du cerveau.

"Lorsque l'on opère le cerveau d'une personne et que l'on fait une biopsie, on ne s'attend jamais à rencontrer quelque chose de vivant", a déclaré à Reuters le Dr Sanjaya Senanayake, l'un des auteurs de l'étude.

Le ver en question parasite le plus souvent les pythons et les kangourous. La victime résidait près d'un lac habité par des pythons et a pu être exposée en cherchant de l'herbe sauvage qui aurait pu être contaminée par leurs excréments.

La source de la contamination n'est pas claire 

Bien qu'elle n'ait pas eu de contact direct avec les serpents, elle ramassait souvent de la végétation indigène, des feuilles de warrigal (Tetragonia tetragonioides), autour du lac pour les utiliser dans la cuisine. Nous avons émis l'hypothèse qu'elle avait consommé par inadvertance des œufs d'O. robertsi, soit directement à partir de la végétation, soit indirectement par contamination de ses mains ou du matériel de cuisine”, peut-on lire dans la revue scientifique.

Non seulement il s’agit du tout premier cas humain dans le monde mais c’est également la première fois qu’il est retrouvé dans le cerveau d’une espèce de mammifère, a expliqué le docteur Sanjaya Senanayake avant d’ajouter qu’il est "probable que d’autres cas soient identifiés à l’avenir".

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