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Épidémie

Covid-19 : doit-on s'inquiéter du sous-variant BQ.1.1 qui progresse en France ?

Le sous-variant d’Omicron est encore mal connu des scientifiques. Son incidence sur l’épidémie de Covid-19 est incertaine. 

Covid-19 : doit-on s'inquiéter du sous-variant BQ.1.1 qui progresse en France ? wildpixel/ISTOCK




L'ESSENTIEL
  • Entre le 10 et le 16 octobre, le taux d’incidence était de 577 nouveaux cas pour 100.000 habitants.
  • Les passages aux urgences, les hospitalisations et les décès étaient en augmentation par rapport à la semaine précédente.
  • Le sous-variant est BA.5 représentait 93 % des cas positifs.

L’épidémie de Covid-19 a commencé il y a bientôt trois ans. Depuis l’identification des premiers cas, le virus a muté de nombreuses fois, ce qui a donné naissance à des nouveaux variants et sous-variants. Le dernier en date est le sous-variant BQ.1.1., apparu pour la première fois en France en septembre. Depuis, sa progression s’accélère en France : il représente 16 % des cas positifs, selon le dernier point de Santé Publique France, contre 7 % il y a deux semaines. 

Sous-lignage de BA.5 : qu’est-ce que le sous-variant BQ.1.1 ?

Ce sous-variant d’Omicron est un sous-lignage de BQ.1. Début octobre, Santé Publique France le citait dans un rapport : "BQ.1 (et son sous-lignage BQ.1.1), sous-lignage de BA.5 défini récemment, circule largement au Nigeria et semble en augmentation dans certains pays d’Europe (Autriche, Belgique, Danemark, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni)."

Les experts estimaient alors qu’il était trop tôt pour évaluer son impact et pour déterminer ses caractéristiques spécifiques. Presque un mois plus tard, les professionnels de santé sont toujours dans le flou. Le Parisien a récemment publié un article détaillant le premier rapport du Covars, le comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, qui a remplacé le Conseil Scientifique. Les experts expliquent que le "niveau d’échappement immunitaire de ce sous lignage est "incertain". Mais il pourrait être "important", même chez les personnes ayant déjà été contaminées par d’autres variants. Dans tous les cas, il devrait petit à petit s’imposer sur le territoire. Au site Actu.fr, Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de Genève, explique : "Il est bien possible que BQ.1.1. soit déjà devenu dominant (= majoritaire) en France. Il l’est très probablement déjà en Île-de-France et devrait le devenir sur l’ensemble du territoire national en tout cas avant la fin octobre. Il y a fort à parier qu’il sera dominant dans toute l’Europe avant la fin de l’année."

De nouveaux symptômes liés au sous-variant BQ.1.1 ?

Certains professionnels de santé affirment que ce sous-variant pourrait être à l’origine de nouveaux symptômes : des troubles digestifs. Si cette affirmation était confirmée, par des preuves scientifiques, cela pourrait avoir un impact sur l’épidémie. Les scientifiques craignent que cela entraîne une confusion dans les symptômes, entre le coronavirus et d’autres virus comme la gastro-entérite, et ainsi une baisse des dépistages. 

Où en est l’épidémie de Covid-19 en France ?

Pour l’heure, la huitième vague de Covid-19 touche actuellement l’Hexagone, et nous serions proches du pic épidémique. Dans son dernier point épidémiologique, Santé Publique France précise que le taux d’incidence s’est stabilisé, après cinq semaines d’augmentation."Il faut encore s’attendre, avec un décalage de deux à trois semaines, à une augmentation des hospitalisations", précise le Covars au Parisien. À ce jour, le coronavirus a provoqué 147.568 décès dans le pays. 

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