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MIEUX VIVRE

Perdre du poids

Pour maigrir, il faut manger moins mais surtout manger mieux!

Que choisir entre un régime pauvre en glucides et un régime pauvre en graisses ? D’après une étude américaine, les deux seraient équivalents.  Toutefois, toutes les études qui sont publiées ne démentent pas les règles connues et surtout efficaces. Pour perdre du poids, il faut manger certes moins mais surtout mieux…

Pour maigrir, il faut manger moins mais surtout manger mieux! magone/Epictura

  • Publié le 24.02.2018 à 12h44
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Des règles simples et évidentes

Pour perdre du poids, il faut d’abord manger moins ; Tous ceux qui prétendent le contraire se trompent ; et surtout vous mentent ! La tentation serait d’abord de se mettre à jeûner. C’est logique, mais pas très malin. Le corps est beaucoup plus habitué que vous aux situations de famine. Vous m’entendrez souvent répéter, tout au long de ces conseils, que nous sommes précisément les survivants des famines de la préhistoire, et qu’en quelques centaines de générations, notre cerveau, nos cellules, ont imaginés des scénarios très sophistiqués pour nous permettre de survivre. Ces procédures d’urgence sont imprimées dans notre ADN, ce code barre intime, plan de construction de chaque corps.

Le corps à su apprivoiser la famine… Une situation pas totalement maîtrisée, hélas car nous ne sommes pas aussi performants que la marmotte qui peut hiverner pendant des mois…

Nous, notre réaction qui permet à l’homme de passer plusieurs semaines sans manger, est de  « s’auto consommer » ;  Et on dévore tout ! Nos réserves de sucre, de graisses certes, mais aussi de muscles, et pas toujours dans le bon ordre. C’est la raison pour laquelle, même en conservant la boisson, les grèves de la faim sont aussi douloureuses et surtout dangereuses.

Surtout pas de régimes « mono produit » !

Une tentation, dans laquelle les « faiseurs de régimes miracles » se sont engouffrés, celle de ne consommer qu’une catégorie d’aliments, pour tromper le cerveau. Souvent avec succès. Mais l’illusion ne dure que le temps de la privation.  Le cerveau fait très vite payer l’addition, dès le retour d’une alimentation normale, qui est toujours la règle car, socialement et diététiquement, il est impossible de consommer la même chose au-delà de quelques semaines. En réaction, notre corps reconstitue les stocks, au delà du besoin, pour être prêts au cas où une nouvelle décision stupide serait prise par le propriétaire du corps ! C’est l’explication du phénomène du « yoyo ». On perds un peu… On reprend beaucoup !

Pour perdre du poids, il faut manger moins et surtout équilibré.

Manger mieux, c’est manger équilibré. Les premières semaines d’une  perte de poids, sont très efficaces,  si l’on mange, sans tricher, un peu moins, et qu’on augmente grâce à l’exercice, le « tirage de chaudière ». Mais surviendra inévitablement une légère  stagnation.  Alors  pour aller plus loin dans la perte de poids et surtout gagner (presque) définitivement le combat, il faut désormais s’intéresser à la qualité de ce que l’on met dans la chaudière.

C’est incroyable de constater comment la plupart des gens – surtout des hommes – prennent soin du véhicule familial. Leur viendrait-il à l’idée de mettre du diesel lorsque la voiture fonctionne à l’essence ? Non, bien évidemment ! Pourtant lorsqu’il s’agit d’alimenter le moteur de son propre corps, ou celui de ses enfants, ces précautions élémentaires ont disparu. Connaître ce qui n’est pas bon pour la machine humaine, ce qui est indispensable, ce qui est superflu, n’est pas un travail colossal. Il faut y consacrer un peu de temps. A défaut de nous  débarrasser de toutes les mauvaises habitudes, qui sont parfois inscrites dans nos gènes, il faut faire en sorte que  les principales erreurs diététiques soient devenues des évidences…

Manger équilibré, c’est d’abord faire attention ! Le pli se prend assez facilement et les solutions gustatives « diététiquement correctes » sont infinies…

Mais il  va falloir apprendre à reconnaître et à privilégier les aliments bons pour la santé. Et limiter ceux qui vont nous faire grossir à tous coups

Régime pauvre en graisses ou pauvre en glucides ? Comment choisir ?

C’est un vrai débat. Une nouvelle étude réalisée au sein de la Stanford University School of Medicine démontre que les deux régimes se valent.

609 hommes et femmes, âgés de 18 à 50 ans ont été divisés en deux groupes. Pendant douze mois, le premier a suivi un régime pauvre en glucides, l’autre un régime pauvre en graisses. Leur alimentation était saine malgré ces restrictions, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas consommé de soda pour ceux qui suivaient un régime pauvre en graisses, ou de bacon pour ceux qui suivaient un régime pauvre en sucres.

"Nous avons demandé à tout le monde, quel que soit le régime suivi, de faire ses courses au marché et de ne pas acheter de nourriture transformée. Nous leur avons aussi conseillé de faire en sorte de ne pas se sentir affamé ou privé, en adaptant leur régime", explique Christopher Gardner, l’un des auteurs principaux de l’étude. Des tests ont été réalisés avant et après le régime, sur l’insuline et le génotype notamment. 

Les bénéfices pour la santé

Au bout des douze mois, la perte de poids moyenne était de 12 kilos. Mais cela n’a eu aucune conséquence sur leur génotype, ni sur leur taux moyen d’insuline. Aucun des deux régimes ne peut donc être considéré comme meilleur pour la santé.

Pour les scientifiques américains, cette étude montre surtout l’intérêt d’une alimentation plus saine, moins riche en sucre et en produits transformés: "Pour les deux groupes, nous avons eu comme retour des gens qui ont perdu le plus de poids, que nous les avons aidés à changer leur relation à la nourriture et que maintenant ils sont plus réfléchis et consciencieux dans leur manière de manger".

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