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Herpès génital : une infection virale très contagieuse

Herpès génital : une infection virale très contagieuse

Herpès génital : une infection virale très contagieuse
tommaso79 / iStock
Publié le 09.12.2022

Herpès génital : PREVENIR

Comment prévenir un herpès génital ?

Afin de prévenir la transmission du virus de l’herpès, des mesures d’hygiène doivent être adoptées. Il est également important de protéger son partenaire au cours des rapports sexuels. Lors de la première infection et des poussées suivantes d’herpès génital, le risque de transmission est majeur.
• Il faut éviter de toucher ou gratter les vésicules.
• Il faut se laver les mains et ne pas partager de linge de maison (serviettes, gants de toilette, oreillers ou autres) avec l’entourage.
Pendant la primo-infection, il faut éviter les rapports sexuels, même protégés par un préservatif. Celui-ci ne protège que contre les lésions présentent sur le sexe du ou de la partenaire, et pourrait être à l'origine d'une transmission du virus présent sur les lésions à proximité des organes génitaux du partenaire.
Au cours des poussées, il est recommandé d'utiliser un préservatif tant que subsistent les lésions afin de limiter les risques de contamination du partenaire. La protection n'est toutefois pas totale, notamment en cas de localisations cutanée ou vulvaire des lésions.
En dehors des poussées, il est conseillé d’utiliser un préservatif si le partenaire n’est jamais entré en contact avec le virus car environ 10 % des partenaires indemnes seraient infectés chaque année. L’infection est plus fréquente dans le sens homme-femme.
En cas d’herpès labial, il faut éviter tout rapport sexuel bucco-génital, c’est-à-dire mettant en contact la bouche avec le sexe. En effet, le virus présent sur les lèvres peut être transmis aux parties sexuelles du partenaire. De même, une main ayant touché un bouton de fièvre peut transporter le virus à d’autres parties du corps.

Comment prévenir un herpès néonatal ?

L’herpès génital doit être particulièrement surveillé chez la femme enceinte. Le virus peut être transmis à l’enfant, et « l’herpès néonatal » peut avoir de graves conséquences.
Lors de poussées d’herpès, des analyses sont réalisées pour confirmer la présence du virus. Elles aident à choisir la meilleure stratégie pour éviter la transmission de la mère à l’enfant. Au moment du « travail » (phase précédant l’accouchement), des prélèvements au niveau des lésions suspectes ou au niveau du col de l'utérus sont faits pour rechercher le virus. 
Le traitement de l’herpès génital de la femme enceinte (primo-infection ou récidive) repose sur les antiviraux qui diminuent le risque de transmission au nouveau-né.
L’accouchement est entouré de précautions pour éviter le contact du bébé avec les lésions herpétiques maternelles. Dans de rares cas, il est possible qu’une césarienne soit décidée, par exemple si des lésions sont visibles pendant le travail. Mais l’accouchement par voie basse est recommandé si la poussée d’herpès a débuté plus de 7 jours auparavant, ou si la poche des eaux s’est rompue plus de 6 heures avant la naissance.

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