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QUESTION D'ACTU

Vincent Lambert : «état végétatif» définitif





"Irréverversible", "état végétatif", "perte neuronale définitive"... Le pré-rapport d'experts sur l'état de Vincent Lambert ne laisse guère d'espoir. Révélé par lemonde.fr, le contenu de ce rapport rédigé par les professeurs Marie-Germaine Bousser, Jacques Luauté et Lionel Naccache avait pour but de répondre à quatre questions. Les journalistes du Monde.fr précisent qu' " à la première, qui portait sur la situation médicale du jeune homme et son évolution, ils indiquent : "L'état clinique actuel de M. Vincent Lambert correspond à un état végétatif ".Autrement dit, pas d'état de conscience minimale ou "pauci-relationnel", comme l'avait diagnostiqué en 2011 le Coma Science Group du CHU de Liège. L'état de Vincent Lambert, victime d'un accident de la route en 2008, s'est donc dégradé.


Deuxième question : l'état du patient est-il irréversible ? Réponse des trois experts : "atrophie cérébrale majeure témoignant d'une perte neuronale définitive" et "les chances d'amélioration de l'état végétatif sont très peu probables". Quant à une éventuelle communication de Vincent Lambert, elle est inexistante, selon les 3 experts. Et ce que son entourage peut interpréter comme une réponse à des sollicitations extérieures ne serait que "des réponses réflexes". Par conséquent, « l’interprétation des réactions comportementales comme un vécu conscient de souffrance ou comme l’expression d’un souhait à l’égard de la prolongation ou de l’arrêt du traitement ne nous paraît pas possible », jugent les experts.


A lire ce pré-rapport, on aurait tendance à en conclure que le maintien de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert -la question qui déchire la famille -, ne se justifie pas. Une conclusion un peu hâtive selon les trois experts qui préviennent que "le degré d'atteinte de la conscience ne saurait constituer le seul élément déterminant de la mise en route d'une réflexion concernant un éventuel arrêt de traitement".

Cette phrase rappelle qu'une décision aussi centrale que celle de mettre volontairement fin à la vie d'une personne ne relève pas d'experts, aussi compétents soient-ils. La décision finale reviendra donc au Conseil l'Etat, qui aura entendu les avocats des deux parties, mais aussi entre les mains ce rapport définitif, celui de l'Académie de médecine, du Comité consultatif national d'éthique, de l'Ordre des médecins et du député Jean Léonetti.

 

 

 

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