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Mpox : le plus haut niveau d’alerte maintenu en raison de la hausse des cas

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) maintient son plus haut niveau d’alerte sur la mpox, car le nombre de cas et de pays concernés continuent d’augmenter. 

Mpox : le plus haut niveau d’alerte maintenu en raison de la hausse des cas Diy13/iStock




L'ESSENTIEL
  • L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) maintient son plus haut niveau d’alerte sur l’épidémie de mpox.
  • La raison est que le nombre de cas et de pays concernés continuent d’augmenter.
  • L’urgence de santé publique de portée internationale est le plus haut niveau d’alerte sanitaire de l’OMS.

Ce vendredi 22 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé maintenir son plus haut niveau d’alerte sur l’épidémie de mpox. La raison est que le nombre de cas et de pays concernés continuent d’augmenter. 

Les contaminations de mpox en augmentation

Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas et de leur propagation géographique continue, des défis opérationnels sur le terrain et de la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires”, indique le communiqué de l’OMS. Le pays le plus touché est la République démocratique du Congo (RDC) puis, en deuxième et troisième positions, le Burundi et le Nigeria. 

Le directeur général de l’OMS, suivant l’avis du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international a déterminé que la recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale”, toujours selon le communiqué. L’urgence de santé publique de portée internationale est le plus haut niveau d’alerte sanitaire de l’OMS.

Le virus mpox touche généralement les animaux. Mais, depuis plusieurs mois, il contamine de plus en plus les humains, ce qui fait de cette pathologie une zoonose émergente, selon l’Institut Pasteur.

Epidémie de mpox : deux virus en circulation

Au total, 203 cas de mpox ont été déclarés à Santé publique France depuis le 1er janvier 2024, selon le dernier Bilan épidémiologique des cas de mpox en France publié le 13 novembre dernier. Toutefois, il ne s’agissait que de mpox de clade 2. Ce virus est moins virulent que le clade 1 et son variant clade 1b pour lesquels l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait déclenché une urgence de santé publique de portée internationale en août dernier, celle-ci vient d’être maintenue par l’instance de santé. 

Le clade 1, à l’origine présent dans le bassin du Congo en Afrique Centrale, est plus mortel et facilement transmissible que le clade 2. “Les épidémies de mpox de clade 1 sont de fréquence croissante en Afrique depuis début 2023, et le total de cas en 2024 est d’ores et déjà supérieur à celui de 2023, peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. Ce clade est différent de celui responsable de l’épidémie de mpox en 2022 en Europe et notamment en France (clade 2)”. 

Les symptômes de la mpox sont les suivants :

  • une éruption cutanée (de deux à quatre semaines) ;
  • des maux de tête ;
  • une fièvre ;
  • une asthénie ;
  • des douleurs musculaires et dorsales ;
  • des adénopathies (hypertrophie des ganglions lymphatiques).

On sait que le virus du clade 1 entraîne des symptômes plus graves que le virus du clade 2, voire le décès, dans les populations où il est endémique”, indique l’OMS.

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