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Oncologie

Mélanome agressif : un dépistage génétique bientôt possible ?

Une étude australienne a déterminé des variantes génétiques, qui pourraient contribuer au risque de mélanome nodulaire. 

Mélanome agressif : un dépistage génétique bientôt possible ? AndreyPopov/IStock




L'ESSENTIEL
  • Le mélanome nodulaire représente 15 à 20 % de l’ensemble des mélanomes.
  • Des chercheurs australiens ont découvert des variantes génétiques associées au risque de développer un mélanome nodulaire.
  • Des tests génétiques pourraient être développés, afin de dépister plus tôt le mélanome nodulaire.

Deuxième type de mélanome le plus fréquent, le mélanome nodulaire se manifeste principalement sur le visage, le thorax ou le dos. Très agressif, il se développe et se propage plus rapidement que les autres types de mélanome. Il représente environ 15 à 20 % de l’ensemble des cancers de la peau, selon la Société canadienne du cancer. 

Des tests génétiques pour un dépistage précoce du mélanome nodulaire 

Lorsqu’il est diagnostiqué tôt, le mélanome nodulaire est hautement curable par le biais d’une chirurgie. Néanmoins, le diagnostic est souvent posé tardivement en raison de son taux de croissance rapide. Le délai est donc assez court entre l’évolution du mélanome nodulaire et la pose du diagnostic. 

Dans une récente étude publiée dans la revue British Journal of Dermatology, des équipes de l'Université du Queensland et de l'hôpital Alfred à Melbourne (Australie) ont déterminé des variantes génétiques, qui pourraient favoriser le risque de mélanome nodulaire. Cette avancée pourrait contribuer à la mise au point de tests génétiques permettant de dépister précocement la maladie. 

Mélanome nodulaire : des variantes génétiques identifiées 

Pour les besoins de cette recherche, les scientifiques ont analysé 500 gènes associés au mélanome et au risque de cancer. "Nous avons identifié 39 gènes qui présentent la plus grande fréquence de variantes d'ADN dans le mélanome nodulaire par rapport à d'autres sous-types de mélanome (…) Parmi eux, quatre gènes présentant des variantes rares de l'ADN avaient la plus grande fréquence chez les patients atteints de mélanome nodulaire", a noté le Dr Mitchell Stark, biologiste moléculaire, à l'Institut Frazer de l’Université de Queensland.

D’après les chercheurs, la découverte de ces gènes pourrait faciliter l’identification des personnes présentant un risque élevé de mélanome nodulaire dans le cadre d’un dépistage ciblé. "Auparavant, nous ne disposions pas d'un facteur de risque génétique commun spécifique à la maladie (…) Une fois que nous savons qu'une personne possède ces variantes génétiques, il est alors possible de réaliser des tests génétiques, afin d'espérer détecter plus tôt le mélanome nodulaire et ainsi d'améliorer les résultats pour les patients", a souligné Victoria Mar, professeure associée à l'école de santé publique et de médecine préventive de l'Université Monash, située à Melbourne. 

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