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Santé mentale

Stress : 7 conseils de psy pour gérer les fêtes de fin d’année

Quelques astuces permettent de préserver sa santé mentale en gérant le stress pendant les fêtes de fin d’année. 

Stress : 7 conseils de psy pour gérer les fêtes de fin d’année SeventyFour/istock




L'ESSENTIEL
  • Pour certaines personnes, les fêtes peuvent être une période d’angoisse profonde et stress, on parle alors de natalophobie.
  • Depuis septembre 2021, un numéro vert permet de joindre de professionnels de la psychiatre 24h/24, le 3114.

Les fêtes de fin d’année sont une période difficile pour certaines personnes. Selon les situations individuelles, elles peuvent générer du stress et de l’anxiété. Angela Drake, neuropsychologue de l’UC Davis, une université américaine, fournit sept conseils pour surmonter cette période. 

Santé mentale : ne pas fantasmer les fêtes de fin d'année

Les deux premières recommandations de la spécialiste concernent la projection que nous faisons de ce moment de l’année. "Souvent, ce que nous vivons est une déconnexion entre notre situation réelle et ce que nous pensons qu'elle devrait être", estime Angela Drake. Par exemple, si lorsque vous étiez enfant, tous vos Noël étaient des moments de gros rassemblements familiaux, un repas en petit comité peut vous sembler fade. Ainsi, mieux vaut se concentrer sur le moment présent, sans comparer. 

Dans la même logique, il est important de réfléchir aux attentes que nous avons vis-à-vis des membres de notre entourage. "Nous pouvons rêver que tout le monde va passer un moment merveilleux, mais la réalité est qu'il y a souvent des tensions dans les familles", rappelle Angela Drake. Il faut alors se débarrasser de la "vision fantastique" des vacances, en se rappelant que les relations peuvent être compliquées avec certains membres de la famille. "Vous ne pouvez pas contrôler les autres, mais vous pouvez ajuster vos attentes et vos réactions", souligne-t-elle. 

Fêtes de fin d’année : s’organiser pour limiter le stress

Pour limiter le risque de souffrir d’un stress incontrôlé, il peut être utile de s’organiser en amont. La neuropsychologue conseille d’élaborer une sorte de plan. Par exemple, vous pouvez décider d’aller marcher, d’écouter de la musique, de lire ou d’appeler quelqu’un, si vous vous sentez anxieux ou triste. "Il s'agit d'être proactif et de prendre soin de soi, plutôt que d'essayer d'ignorer ou d'étouffer les émotions", explique la spécialiste. Pour y parvenir, elle recommande d’être vigilant face à nos émotions. Il est possible d'établir une échelle allant de un à dix, et à partir d’un certain seuil, c’est le moment de faire l’exercice décidé auparavant pour se changer les idées. Selon elle, l’objectif est de développer la conscience de soi afin de réussir à prendre soin de soi avant d'atteindre un point de rupture émotionnel.

La respiration pour contrôler le stress des fêtes de fin d’année 

Dans les périodes de détresse psychologique, la respiration est un outil pour retrouver le calme, en particulier la respiration profonde. "Vous pouvez faire de la respiration profonde n'importe où, et cela ne coûte rien", rappelle Angela Drake. Cette technique permet d’améliorer l’oxygénation du sang, et de se détendre rapidement. Pour y parvenir, il faut respirer profondément et lentement en gonflant le ventre. 

Deuil et fêtes de fin d’année : comment gérer la période ?

Pour les personnes ayant perdu un proche, les fêtes de fin d’année peuvent être difficiles à supporter à cause du manque. La neuropsychologue conseille de ne pas ignorer la douleur, mais d’utiliser la thérapie par la réminiscence. "L'idée est d’accepter la perte et le chagrin, mais de ne pas s'attarder sur les souvenirs tristes, détaille-t-elle. Concentrez-vous uniquement sur les souvenirs heureux."

Fêtes de fin d’année : évitez la solitude !

Quelle que soit votre situation, elle recommande d’éviter au maximum la solitude pendant cette semaine de fêtes. Pour les personnes qui n'ont pas d'amis ou de famille, elle conseille de sortir de chez soi et d’essayer de trouver des personnes avec qui partager du temps. Elle cite les églises, les clubs, le bénévolat, les centres culturels, les centres LGBTQ, etc. "Vous parlez aux gens, vous interagissez et vous vous sentez bien dans ce que vous faites, analyse-t-elle. Et c'est bon pour vous !"

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