• CONTACT

QUESTION D'ACTU

Procrastination

Insomnies : cette mauvaise habitude retarde l'endormissement

Pour certains, le fait de procrastiner pourrait entraîner des troubles du sommeil, notamment l’insomnie. 

Insomnies : cette mauvaise habitude retarde l'endormissement KatarzynaBialasiewicz/iStock




L'ESSENTIEL
  • L'insomnie est le sentiment d'avoir mal dormi à cause de difficultés d'endormissement, de plusieurs réveils nocturnes et/ou d'un réveil trop précoce le matin.
  • En 2017, 13,9 % des adultes de 18 à 75 ans étaient concernés par de l’insomnie chronique.

Selon l’Assurance maladie, beaucoup de facteurs peuvent favoriser l’insomnie chez l’adulte. Parmi eux, on retrouve le stress, l’anxiété, la dépression, la consommation d'excitants, la prise d'un repas trop copieux le soir, la pratique d'un sport à une heure tardive, un rythme de vie irrégulier, la consommation de tabac ou celle excessive d'alcool, ou encore certaines maladies comme l’asthme nocturne, les rhumatismes, le syndrome des jambes sans repos, etc. 

La procrastination peut vous empêcher de vous endormir

Des chercheurs viennent de découvrir une autre cause de l’insomnie à ajouter à cette liste déjà longue : la procrastination, c’est-à-dire la tendance à remettre au lendemain ce que l’on doit faire. En effet, selon cette étude publiée dans la revue Journal of Clinical Psychology, cette mauvaise habitude pourrait retarder l’endormissement et, sur le long terme, favoriser l’insomnie. 

Les scientifiques estiment que le fait d’avoir une liste de choses à faire inachevées maintient le cerveau en éveil et l’empêche donc de se mettre en condition pour dormir. C’est aussi le constat dressé par une autre étude parue en octobre 2016 dans la revue Personality and Individual Differences. Ici, les scientifiques expliquaient que les personnes qui procrastinent avaient des niveaux d’inquiétude et de rumination plus élevés, qui pouvaient retarder l’endormissement et, à terme, décaler l’horloge biologique.  

Les écrans le soir, une autre cause de l’insomnie

Parmi les origines de l’insomnie qui sont évitables, il y a aussi l’utilisation d’écran avant de se coucher. Le concept de "Revenge bedtime procrastination” est intéressant pour expliquer les troubles du sommeil. Il s’agit de la consommation frénétique de contenu numérique le soir. 

À la nuit tombée, les personnes qui surfent sur Internet ont l’impression qu’elles prennent du temps pour elles. Mais la réalité est tout autre : "Les personnes n’ayant pas beaucoup de contrôle sur leur vie le jour, refusent de dormir tôt, afin de retrouver un sentiment de liberté tard le soir”, explique la journaliste Daphné K Lee, dans un article de la BBC. L’idéal est donc de prendre un livre avant de dormir… Un conseil valable pour les adultes et pour les plus jeunes.

Écrans : les interdire au moins une heure avant le coucher chez les jeunes

En effet, chez les enfants et les adolescents aussi - et surtout - l’utilisation des écrans le soir peut diminuer la qualité de leur sommeil et retarder leur endormissement. Tous supports confondus - télévision et consoles de jeux inclus - un jeune de 15 ans passerait plus de huit heures par jour devant les écrans, selon le rapport Jeunes et addictions réalisé par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies et publié en décembre 2016. Sachant qu’une grande partie de la journée est occupée par l’école, cela signifie que la consommation a surtout lieu le soir. 

Pourtant, l’utilisation des écrans avant de dormir est accusée de diminuer la qualité et le volume horaire du sommeil chez les adolescents, mais aussi, en cas de surexposition, de favoriser le développement de comportements agressifs et des difficultés de concentration. Ainsi, il est recommandé de limiter au maximum l’utilisation des écrans chez les plus jeunes et de les interdire totalement au moins une heure avant le coucher. 

Vous aimez cet article ? Abonnez-vous à la newsletter !

EN DIRECT

LES MALADIES

J'AI MAL

Bras et mains Bras et mains Tête et cou Torse et haut du dos Jambes et pied

SYMPTÔMES