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Alimentation

Le top 5 des aliments pro-inflammatoires à limiter

Une alimentation pro-inflammatoire favoriserait l’apparition de pathologies cardiovasculaires, de maladies mentales et d’affections chroniques des bronches. 

Le top 5 des aliments pro-inflammatoires à limiter Nschatzi/Istock




L'ESSENTIEL
  • Une alimentation pro-inflammatoire accroît les risques de démence et de dépression, selon différentes études.
  • Les légumes, les fruits, le thé ou encore le café permettent de lutter contre l’apparition des maladies inflammatoires.

L’inflammation est un processus de défense de l’organisme déclenché par le système immunitaire. Ce mécanisme permet de lutter contre les virus, les bactéries, les corps étrangers et favorise également la guérison des coupures et des brûlures. Mais une inflammation chronique due à un mode de vie délétère (tabagisme, stress, pollution, sédentarité…) peut s’avérer dangereuse pour la santé. Elle peut augmenter les risques d’affections chroniques de l’intestin, de pathologies cardiovasculaires, de rhumatismes ou d’asthme. 

Quels sont les aliments pro-inflammatoires ? 

L’alimentation joue un rôle dans le degré d’inflammation chronique. "Par exemple, une alimentation pro-inflammatoire a été associée à un risque accru de maladie cardiovasculaire, avec une hausse de 40 % du risque chez les personnes présentant l’indice le plus élevé", a indiqué le Docteur Louis Bherer, neuropsychologue, au département de Médecine de l’Université de Montréal (Canada), dans un communiqué de l’Institut de cardiologie de Montréal. 

Plusieurs aliments sont considérés comme des pro-inflammatoires. C’est notamment le cas de : 

  • la viande rouge ; 
  • des charcuteries ; 
  • des farines raffinées ; 
  • des sucres ajoutés ; 
  • des produits ultra-transformés. 

Une alimentation pro-inflammatoire augmenterait les risques de démence 

Dans une étude publiée dans la revue Neurology en 2021, des chercheurs ont observé une association entre une alimentation favorisant l’inflammation systémique et les risques de développer une démence, un déclin lent et progressif des fonctions cognitives. Pour les besoins de cette recherche, 1.059 personnes âgées vivant en Grèce ont été recrutées. Uniquement les volontaires sans antécédents de démence au début de l’étude ont inclus. 

Les participants ont été suivis pendant trois ans. Le potentiel inflammatoire de leur régime alimentaire a été évalué grâce au Dietary inflammatory Index, un indice permettant d’observer les effets des aliments sur les taux sanguins des marqueurs inflammatoires. D’après les résultats, 62 sujets ont développé une démence lors de la cohorte. Les participants avec l’indice inflammatoire le plus élevé avaient trois fois plus de risques d’être atteints par ce syndrome. 

Viande rouge : quelles sont les conséquences sur la santé ? 

La consommation excessive de viande rouge est nocive pour l'organisme, mais elle pourrait également impacter la santé mentale, d’après une étude parue dans le British Journal of Nutrition en 2016. Au cours de cette recherche, des scientifiques américains et australiens ont examiné l’alimentation de 6.4000 femmes âgées en moyenne de 52 ans de 2001 à 2013. 

Selon leurs conclusions, une alimentation pro-inflammatoire comprenant de la viande rouge, augmenterait les risques de dépression. 18 % des femmes ayant consommé des aliments pro-inflammatoires ont été atteintes par une dépression alors que les participantes ayant une alimentation anti-inflammatoire ont diminué leur risque de 20 %. "Les aliments pro-inflammatoires causent ou aggravent un état d'inflammation dans tout le corps, y compris le cerveau", ont affirmé les chercheurs. 

La consommation de charcuterie favoriserait l'apparition de la BPCO 

En 2019, une recherche menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’école de Santé publique d’Harvard (États-Unis) a également indiqué qu’une consommation modérée de charcuterie favoriserait le risque de développer une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie chronique et inflammatoire des bronches. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont étudié les données médicales de 87.000 infirmières américaines suivies pendant 26 ans. Les résultats ont été publiés dans la revue The Lancet. 

Pour se protéger des risques de maladies inflammatoires chroniques, il est préconisé de privilégier une alimentation riche en végétaux, en bonnes huiles ou en épices. Vous pouvez notamment consommer des légumes, des fruits, des graines ou encore du thé. 

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