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QUESTION D'ACTU

Dépression

Les végétariens seraient deux fois plus déprimés

Comparativement aux gens qui mangent de la viande, les végétariens souffriraient deux fois plus de dépression. 

Les végétariens seraient deux fois plus déprimés zoff-photo/iStock




L'ESSENTIEL
  • En l’absence de prise en charge, un épisode dépressif caractérisé peut se résoudre spontanément en six à douze mois dans certains cas.
  • Néanmoins, selon l’Inserm, les épisodes dépressifs caractérisés sont récidivants chez 80% des patients.

2,2 % des Français sont végétariens, selon une étude publiée par l'Institut français d'opinion publique (Ifop). La privation totale de viande ne semble donc pas séduire en France… Néanmoins, près de 25 % de la population déclare en limiter volontairement la consommation. 

Des épisodes dépressifs deux fois plus souvent 

Se passer de viande peut avoir des effets positifs mais, selon une étude publiée dans la revue Journal of affective disorders, ce manque alimentaire peut aussi être néfaste pour la santé mentale. 

Durant leurs travaux, les scientifiques ont étudié les données de près de 15 000 Brésiliens. Dans ce pays, environ 15 % de la population est végétarienne. Chaque participant devait remplir un questionnaire sur ses habitudes alimentaires. En parallèle, les chercheurs ont aussi évalué la santé mentale et les troubles mentaux des Brésiliens. 

Résultat : les personnes qui ne mangeaient pas de viande souffraient deux fois plus souvent d’épisodes dépressifs, comparativement à ceux qui n’en consommaient pas… Ainsi, les scientifiques estiment que les régimes végétarien et végétalien (où tous les aliments d’origine animale sont exclus) pourraient être liés à une prévalence plus élevée de la dépression.

La carence en nutriments est-elle une explication ?

Néanmoins, selon les auteurs, “les carences en nutriments n’expliquent pas cette association”. Une théorie controversée par d’autres scientifiques. “Chaque fois qu’un individu exclut un groupe alimentaire entier, dans ce cas les sources de protéines et de graisses, et ne le remplace pas par des options tout aussi adéquates sur le plan nutritionnel, cela affecte une variété de fonctions systémiques et physiologiques telles que la santé cognitive, explique Monique Richard, porte-parole de l’Academy of Nutrition and Dietetics, au média Healthline.

D’autres facteurs qu’il serait important d’évaluer seraient de savoir si la personne se sent isolée ou déconnectée des autres en raison de son choix alimentaire, poursuit-elle. Y a-t-il une considération personnelle, religieuse ou morale pour ce choix qui pourrait également contribuer à ces sentiments et à cet état d’esprit ?

Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.

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