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Crise sanitaire

Pourquoi la Bretagne est épargnée par la surmortalité

L'augmentation du nombre de décès de 1,3% entre 2019 et 2020 en Bretagne est la plus faible des régions françaises. 

Pourquoi la Bretagne est épargnée par la surmortalité saintho / istock.




L'ESSENTIEL
  • La Bretagne a enregistré 2 273 cas positifs à la Covid-19 ces dernières 48h.
  • Le taux d’incidence de la Covid-19 s’élève désormais à 202,3 cas pour 100 000 habitants ( 5,8 points) au niveau régional, avec un taux de positivité de 7,52 %.

"En cette année marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, la Bretagne est la seule région de France métropolitaine où l’espérance de vie ne diminue pas", note l’Insee dans un nouveau rapport.

L’espérance de vie la plus élevée s’observe en Ille-et-Vilaine

Comme la Covid-19 circule moins chez les Bretons depuis le début de la crise sanitaire, les taux de mortalité par âge calculés en 2020 sont très proches de ceux observés en 2019. Au niveau hexagonal, l’espérance de vie recule de 0,3 an pour les femmes et de 0,6 an pour les hommes. L’espérance de vie des Bretonnes devient ainsi légèrement supérieure à celle de l’ensemble des femmes vivant en France métropolitaine (85,3 ans). "En revanche, l’espérance de vie des Bretons reste inférieure de 0,4 an (79,2 ans en France métropolitaine)", précisent les experts.

Au niveau des départements bretons, l’espérance de vie la plus élevée s’observe en Ille-et-Vilaine. En particulier, celle des Bretilliennes est même la plus élevée de France, derrière celle des habitantes du Maine-et-Loire. A contrario, le Finistère est le seul département breton où l’espérance de vie a baissé en 2020, de 0,2 an pour les hommes comme pour les femmes.

Une baisse des naissances moindre qu'au niveau national

En 2020, 35 700 personnes domiciliées en Bretagne sont décédées, soit 500 de plus qu’en 2019. "Cette augmentation du nombre de décès de 1,3 % entre 2019 et 2020 en Bretagne est la plus faible des régions françaises", expliquent les experts. Sur cette même période, le nombre de décès en France métropolitaine a augmenté de 55 800, soit une hausse de 9,3 %.

"L’impact de la crise sanitaire survenue à partir du mois de mars sur les naissances de décembre apparaît toutefois moindre en Bretagne qu’au niveau national (– 7 %)", ajoutent les experts. En 2020, 31 000 enfants sont nés de mères domiciliées en Bretagne, soit 400 de moins qu’en 2019. Cette baisse des naissances est importante dans le Morbihan (– 200) mais s’observe également dans les trois autres départements bretons. Ce repli de 1,2 % est toutefois moins prononcé qu’en France métropolitaine (– 2,3 %).

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