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HPV : le vrai du faux, tout ce qu'il faut savoir sur le papillomavirus

Une étude réalisée par le Jo's Cervical Cancer Trust révèle que près de la moitié des femmes interrogées pensaient que leur partenaire les aurait trompées si elles avaient contracté le virus. 

HPV : le vrai du faux, tout ce qu'il faut savoir sur le papillomavirus KittisakJirasittichai / stock




Le papillomavirus, que l’on appelle aussi virus des papillomes humains (VPH), ou human papilloma virus (HPV) en anglais, est un virus sexuellement transmissible très résistant, dont on a beaucoup parlé ces dernières années. Une étude réalisée par le Jo's Cervical Cancer Trust révèle pourtant que les femmes sont loin de tout savoir sur cette maladie, qui peut notamment provoquer un cancer du col de l’utérus. Près de la moitié des femmes interrogées pensaient que leur partenaire les aurait trompées si elles avaient contracté le virus. 

Une MST mais pas que

Il existe plusieurs types de virus des papillomes humains. Ceux dont on parle le plus, car ils sont les plus dangereux, sont les VPH de types génitales. Ces derniers se transmettent sexuellement par des rapports oraux, génitaux ou anaux. Mais pas que : une mère atteinte de papillomavirus peut aussi transmettre cette maladie à son nouveau-né lors de l’accouchement. De plus, le papillomavirus est un virus très résistant, ce qui implique qu'il peut aussi se transmettre à cause d’objets non nettoyés. Les premiers en cause ? Les sex-toys, qui ne seraient pas désinfectés après différentes utilisations. Ceci dit, ces transmissions restent assez rares, rappelle le docteur Stéphane Gayet dans une interview donnée au site Atlantico.

Comment le repérer ?

Ce virus est particulièrement insidieux, car on ne le repère pas facilement. On peut, par exemple, être porteur de papillomavirus sans aucun signe génital et aucune pathologie, ce qui n’empêche pas d’être contagieux pour ses partenaires. Il peut aussi arriver que le vecteur du virus soit porteur de verrues génitales appelées "crêtes de coq". Ces verrues sont très contagieuses et se situent généralement chez le femme et l’homme sur les muqueuses anales, rectales et pharyngées. Elles se traitent. Enfin, si il n’est pas dépisté à temps, le virus du papilloma peut entrainer un cancer de la muqueuse qui se développe très lentement, d’où l’importance d’un dépistage régulier. En France, ce cancer est le 11e en termes d’incidence chez la femme, avec près de 3 000 nouveau cas diagnostiqués chaque année.

N’oubliez pas votre frottis !

En France, il existe maintenant un vaccin contre le papillomavirus : on recommande aux femmes de se faire vacciner avant le début de leur vie sexuelle, et un rattrapage est possible jusqu'à l'âge de 23 ans. Ce vaccin anti HPV permettrait de réduire le risque de cancer de l’utérus de 90%. Ceci dit, la France est encore à la traine dans ces vaccinations, avec seulement 20% des jeunes françaises vaccinées, contre 80% en Espagne ou au Portugal.

Depuis 2017, le vaccin est aussi recommandé aux jeunes hommes de moins de 26 ans, notamment chez les homosexuels, dont la probabilité de développer un cancer anal à cause du HPV est 20 fois plus élevée que chez les hommes hétérosexuels. Enfin, le dépistage, avec notamment un frottis tous les trois ans chez les femmes, reste une démarche indispensable pour être sûre de ne pas être atteint du virus et pour pouvoir se soigner à temps !

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